Les détentions administratives d'Israéliens autorisées
Les "détentions administratives", étendues désormais aux Israéliens, étaient jusqu'à présent utilisées fréquemment contre des militants palestiniens présumés. Mais l'attaque de vendredi, dans laquelle les parents et un frère du petit garçon ont été grièvement blessés, a provoqué l'effroi. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a dénoncé un acte "terroriste".
Aucune revendication n'est parvenue après l'incendie criminel de la maison de Douma, un village cisjordanien. Mais une inscription signifiant "vengeance" en hébreu a été tracée sur les lieux, orientant l'enquête vers la mouvance d'extrémistes juifs qui s'en sont pris par le passé à des arabes, des chrétiens, des militants pacifistes ou des sites militaires.
L'absence d'arrestations, plus de quarante-huit heures après les faits, a cependant conduit certains commentateurs israéliens à s'interroger sur la réalité de la détermination affichée par les autorités.