En un an, les effectifs de police ont augmenté de 10 % au Puy-en-Velay
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L’état-major de la police nationale en Haute-Loire a déployé d’importants efforts pour gonfler ses rangs. Création de postes administratifs, recrutement incisif de policiers adjoints et formation de policiers réservistes ont permis d’augmenter les effectifs du commissariat de 10 %.
Au moment de la prise de fonction du commissaire Frédéric Gonon en début d’année 2023, l’Hôtel de police du Puy comptait 110 policiers. Un peu plus d’un an plus tard, le commissariat compte 123 fonctionnaires sous contrat, sans compter une douzaine de réservistes issus des rangs civils formés au cours des derniers mois qui viennent ponctuellement compléter les besoins du service.3 des 8 nouveaux policiers adjoints. Photo fournies par la Police
Deux agents d’accueilDeux postes d’accueil ont été créés pour recevoir le public à l’automne dernier. « Avant, cette mission incombait aux équipes de police secours, indique le commissaire Frédéric Gonon. La professionnalisation de cette tâche permet de dégager une personne supplémentaire pour travailler sur la voie publique.L’an dernier, le commissariat de la rue des Tanneries comptait 5 policiers adjoints. Après une politique « incisive de recrutement », à ce jour, ils sont 8 de plus à avoir signé un contrat de 3 ans renouvelable une fois pour assister les policiers dans leurs missions. Une quatorzième personne est attendue en septembre. Trois nouveaux gradés et gardiens de la paix ont été affectés à la cité mariale, alors que ce rang n’a perdu qu’un seul élément après un départ à la retraite. Les effectifs des officiers seront stables dès le 1er juin avec l’intégration du nouveau chef de la sécurité publique, un Ponot de souche de retour d’une mission au Bénin. Ce sont donc 19 nouveaux policiers qui ont pris leurs fonctions au Puy au cours des 12 derniers mois, parfois par mutation dérogatoire, alors que seulement 7 ont quitté la Haute-Loire. Soit un bilan positif de 12 nouveaux effectifs, ce qui correspond à une augmentation de 10 % de l’ensemble des fonctionnaires de police.
Céline Demars