Est-ce que vous connaissez le drone soccer, présent à Orcines ce week-end ?

C’est une sortie totalement inédite qui vous est proposée à Orcines. Et croyez-nous, ça vaut le coup d’œil.

Comme se retrouver dans un essaim d’abeilles. Un sifflement continue. À défaut de ruche, une cage de trois mètres de large, trois de haut et six de long. À l’intérieur, six drones s’affrontent. Cela s’appelle le drone soccer.

L'unique constructeur de drones

Le sport est encore marginal en France. Mais il a déjà sa fédération. Son président sera d’ailleurs présent dimanche 26 mai, à Orcines. Il y verra s’affronter les clubs de Cahors, Toulouse, Lyon et donc, Orcines. La première compétition officielle. Un moment d’histoire.

Richard Barbarin qui s’occupe, pas seul, des cinq équipes orcinoises connaît ce sport dans ses moindres détails. Et pour cause, il a construit lui-même les drones. Il est même l’unique constructeur en France. Et fournisseur officiel de la fédération :  « Il faut que plus de clubs se créent en France pour suivre maintenant. »

Et avec ses amis passionnés, il organise donc ce genre d’événement pour promouvoir son sport.

Un sport de minutie

Un sport simple. Trois contre trois. Deux drones défenseurs et un drone attaquant. L’attaquant (reconnaissable à son fanion), pour marquer un point, doit passer dans un cercle suspendu.

Les matchs serrés se jouent sous la barre des dix points sur chacun des trois sets. Mais les scores fleuves frôlant les trente points sont fréquents.

Colin, Tyliann et Louis ont déjà passé beaucoup de ces raclées. Ils s’entraînent une fois par semaine, le vendredi. Sur des techniques. « Et sur le calme. Il faut être très minutieux, pas stressé », selon Tyliann.

Dans la panique, le drone peut toucher les filets de la cage, ce qui déstabilise son gyroscope et le rend inerte un moment. « Je peux perdre 20 ou 30 secondes, et ça représente 4 ou 5 buts », se lamente l'attaquant Louis. 

Comme tous ici, comme Simon, Tom et Aaron, joueurs de 12 ans, la première passion est le modélisme. C’est pourquoi on trouvera à Orcines, ce week-end des 25 et 26 mai, des voitures, des camions, et même des matchs de foot de robots. Robots construits par Richard bien sûr. « Juste pour occuper les gamins. »

Simon Antony