Patrick Bruel met le feu à Aurillac dans une salle du Prisme à guichet fermé
Vendredi 1er mars, en soirée, devant une salle comble forte de 2.500 fans, Patrick Bruel a montré qu’à 64 ans, il n’a rien perdu de son énergie et de son talent.
La musique d’attente, pour l’occasion un vieux Depeche Mode de 1981, est recouverte par la voix. La seule, l’unique. Celle que 2.500 personnes sont venues écouter. Plus ou moins religieusement. Cette voix chaude, parfois suave, un peu cassée d’avoir trop chanté. Il est 20 h 10.
Après avoir tranquillement patienté en sirotant un demi ou en boulottant vite fait une madeleine faite maison par la bonne copine de la bande, la foule des fans est encore sage.
— La Montagne Aurillac (@lamontagne_15) March 1, 2024Mais la voix la chauffe cette foule, tranquillement aussi. Mais sûrement. Le show de l’homme aux 42 ans de carrière est bien rodé. La température monte, encore. Et il apparaît dans une brume bleutée. J’avance, titre phare de son dernier album studio, Encore une fois, sera la première chanson de son tour de chant. « J’avance, j’avance. J’avance coûte que coûte. Et si je me perds en route. J’prendrai vos “je t’aime” comme essence. »
Et des “je t’aime”, le public à la fois conquis et complice, lui en a donné à revendre. Des tonnes de “je t’aime” pour cet artiste temporel qui venait pour la troisième fois dans la cité géraldienne.
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Son premier succès en 1982, c’était Marre de cette nana-là. Hier soir, au Prisme, les 2.500 fans absolus lui ont simplement prouvé qu’eux, il n’en n’avait pas du tout marre de ce type-là...
Photos : Romain Blanc et Bruno-Serge Leroy
Texte : Bruno-Serge Leroy