Aux États-Unis, l'exécution d'un condamné à mort arrêtée in extremis
L'exécution d'un condamné à mort américain a été arrêtée in extremis, mercredi 28 février, faute d'avoir pu lui administrer la solution mortelle dans le délai légal.
L'exécution d'un condamné à mort a été stoppée in extremis, dans l'Idaho. Thomas Creech, 73 ans, un meurtrier en série qui a passé plus de 50 ans dans le couloir de la mort pour avoir tué un codétenu alors qu'il purgeait une peine de prison à perpétuité, devait être exécuté par injection létale.
Mais près d'une heure après le début de l'exécution, la direction de la prison a conclu à l'impossibilité de "lui poser une perfusion intraveineuse", a indiqué l'administration pénitentiaire dans un communiqué. "L'ordre d'exécution va donc expirer", a-t-elle ajouté, précisant que l'État devrait décider des suites dans ce dossier.
Peine capitale abolie dans 23 ÉtatsL'exécution de Thomas Creech était l'une des deux prévues mercredi aux États-Unis.
La peine de mort a été abolie dans 23 États américains. Six autres (Arizona, Californie, Ohio, Oregon, Pennsylvanie et Tennessee) observent un moratoire des exécutions sur décision du gouverneur.
Selon un récent sondage de l'institut Gallup, une majorité d'Américains (50 % contre 47 %) estime que la peine capitale n'est pas équitablement appliquée aux États-Unis, une première depuis le lancement de cette enquête en 2000. Une majorité (53 %) reste néanmoins favorable à la peine de mort, selon la même source.
Avec AFP