Deux élèves de Brioude-Bonnefont (Haute-Loire) représenteront l'Auvergne à la finale nationale des Ovinpiades
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La finale auvergnate des 17es Ovinpiades se tenait, jeudi 2 décembre, dans le Brivadois. Parmi les 31 participants venus de toute l'Auvergne, deux élèves du lycée agricole de Brioude-Bonnefont se sont imposés.
La bergerie du lycée agricole de Brioude Bonnefont, au Chariol (commune de Frugières-le-Pin) accueillait, ce jeudi 2 décembre, la finale régionale des Ovinpiades. Un concours qui en est à sa dix-septième édition et dont la finale nationale, prochaine étape permettra aux gagnants du jour, de concourir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2022, le samedi 26 février prochain, au Salon international de l’agriculture à Paris.
Justine Sabadel et Adrien Chambon s'imposentAu terme de cette journée, deux élèves du lycée agricole de Brioude-Bonnefont, Adrien Chambon (BTS PA 2e année) et Justine Sabadel (BTS PA 1re année) se sont qualifiés pour la finale nationale. Justine, qui avait déjà obtenu son ticket l’an dernier, mais n’avait pu participer faute de finale, crise sanitaire oblige, sera donc en février prochain sur le Salon de l’agriculture. Adrien, lui, retrouvera Paris après avoir déjà représenté l’Auvergne il y a deux ans. Concernant cette finale régionale, ils avouaient, ce jeudi, avoir trouvé « un niveau plus relevé que les années précédentes et un jury plus exigeant ».
Les 31 candidats présents pour la finale auvergnate d’hier (huit par département moins un s’étant finalement désisté), étaient jugés sur 9 épreuves, notées chacune par des binômes de spécialistes : « des professeurs qui accompagnent les élèves, auxquels sont associés des techniciens de coopératives et de chambres d’agriculture, ou encore des techniciens de sélection pour l’épreuve de génétique. » Les finalistes du jour venaient des établissements de Neuvy (Allier), Marmilhat (Puy-de-Dôme), Gelles (Puy-de-Dôme), Saint-Flour (Cantal) et Fontannes (Haute-Loire). Ils avaient obtenu leurs places lors des compétitions départementales. Ils disputaient la finale régionale sur 9 épreuves dont une optionnelle. Et avaient également, une particularité régionale, un quiz proposé par la MSA sur le thème sécurité et santé au travail.Épreuve de tri électronique des brebis
Un concours basé sur le métierOrganisées par Inn’ovin, structure ayant pour mission de promouvoir le métier d’éleveur dans la filière, les Ovinpiades ne sont pas qu’un simple concours. « Il y a une vingtaine d’années, les éleveurs ovins avaient une très mauvaise image, associée à la ficelle et au bâton, remarque Mélanie Beaumont, animatrice d’Inn’ovin. Aujourd’hui, il y a des outils pour travailler dans de bonnes conditions. Les épreuves retracent les différentes étapes du métier. »
Santé des brebis. Les candidats devaient faire un rapide check-up de santé de brebis, identifier les problèmes de certaines en les observant (regarder dents, mamelles, onglons, yeux, prendre la température de l’animal…).
Évaluer un agneau. Les candidats devaient juger le niveau d’engraissement d’un agneau.
Laine. Les candidats devaient évaluer des toisons de laines, identifier leurs défauts.
Pierre Hébrard