ASM Clermont : Giorgi Beria ne veut plus perdre de temps

Giorgi Beria enchaîne une deuxième présence sur la feuille de match ce samedi après midi (17 heures) à Montpellier. Le jeune pilier gauche de l'ASM, qui reste sur une saison décevante, espère se relancer cette année.

Giorgi Beria a réussi son retour en Top 14 dimanche dernier au Stade Français. Certes, la rencontre s’est soldée par une défaite pour l’ASM (22-14), mais la prestation du jeune pilier gauche, qui a remplacé Etienne Falgoux blessé en première période, a été remarquée avec notamment onze plaquages réussis.

Le meilleur clermontois dans ce domaine à Jean-Bouin. « J’étais content de réintégrer le groupe, raconte Beria qui étrennait sa première apparition sur la feuille de match. Je me sentais bien sur le terrain. La défaite a atténué le plaisir que j’avais pu prendre sur la pelouse ».

Je serai content si je commence comme titulaire et sinon je serai à fond derrière mes coéquipiers. Giorgi BERIA.  Photo Renaud Baldassin

Pas étonnant donc que le natif de Tbilissi ait été rappelé par Jono Gibbes pour le déplacement à Montpellier cet après-midi (coup d’envoi à 17 heures). « Je ne me prends pas la tête. Je serai content si je commence comme titulaire et sinon je serai à fond derrière mes coéquipiers ».

L’état d’esprit c’est d’ailleurs ce que loue d’abord Jono Gibbes chez Giorgi Beria. « Son investissement dans le groupe est irréprochable. Il donne toujours le maximum. Il fait toujours tout pour être dans les 23, insiste le patron du staff clermontois. Dans le jeu, il a une grosse capacité à enchaîner les taches ».

Giorgi Beria aimerait sûrement être aussi félicité davantage par ses prestations sur le terrain. Il aborde en effet cette saison avec un certain esprit de revanche par rapport à la saison dernière qui lui a laissé un arrière-goût d’inachevé.

Il avait débuté sur des bonnes bases avec une titularisation lors de la première journée contre le Stade Toulousain avant d’être rappelé au compte-gouttes par Franck Azéma (11 apparitions en Top 14 pour 288 minutes).

« J'ai perdu un peu le fil de ma saison. Physiquement, je n’étais peut-être pas au top. »

« J’ai ensuite perdu un peu le fil de ma saison. Physiquement, je n’étais peut-être pas au top », avance l’intéressé. Daniel (Bibi Biziwu) a également fait du bon travail... mais j’ai été peut être moins assidu », reconnaît le double champion du monde des moins de 20 ans avec les Bleuets en 2018 et 2019.

« Un travail mental »

Du coup, il aborde cette nouvelle saison avec l’envie de rebondir et de se relancer. « J’ai effectué un gros travail mental sur moi-même afin de rester focus ma saison en séparant la vie personnelle et le rugby », explique le pilier qui derrière Ravai sait qu’il a une opportunité à saisir pour accumuler du temps de jeu.

A 21 ans, il n’a plus beaucoup de temps à perdre même si Jono Gibbes semble compter encore sur lui. « Quel que soit l’âge, le plus important, c’est la capacité à progresser qui importe ». 

 

Didier Cros