À Brive (Corrèze), les anti-pass veulent lancer une action juridique pour empoisonnement

Selon ses organisateurs, le défilé contre le pass sanitaire a réuni 470 à 500 manifestants, dimanche 29 août 2021, dans les rues du centre-ville de Brive.

Selon notre propre comptage, le cortège comptait environ 300 personnes, ce qui est loin d’être négligeable pour une manifestation un dimanche.

Mais c’est deux fois moins que lors du rassemblement du 15 août. Cette mobilisation en baisse intervient par ailleurs à la veille de l'extension du pass sanitaire, qui doit désormais être valide pour les salariés en contact avec du public.

De Force ouvrière à Civitas

L’appel des collectifs anti-pass de Tulle, Uzerche et Brive a attiré des personnes d’horizons parfois opposés. 

Dans le rassemblement, on a vu le drapeau du Mouvement pour la paix, plutôt de gauche ; des banderoles du syndicat Force ouvrière ; des pancartes de Civitas, une organisation considérée comme catholique intégriste.

Sans incident et dans le calme, la manifestation a fait le tour des boulevards, sans passer par le centre-ville de Brive où se tenait un vide-grenier.

Retour aux manifestations le samedi

Les collectifs annoncent leur intention de reprendre leur mobilisation les samedis, dès le 4 septembre 2021, à 16 heures à Tulle et à Brive.

Par ailleurs, ils soutiennent une « initiative juridique » anti-vaccin, relayée en Corrèze par un aide-soignant et un ostéopathe.

Il s’agirait de déposer une plainte contre X pour tentative d’empoisonnement, mise en danger de la personne et mise en péril de mineur. Cette procédure est soutenue, selon les collectifs, par un avocat de Grenoble, Jean-Pierre Joseph. Une participation aux frais de 40 euros est demandée.

Eric Porte