Ivre, il gifle son beau-père, tire les cheveux de sa mère et menace les gendarmes à Saint-Sornin-Lavolps (Corrèze)
Un homme de 41 ans a été condamné ce mercredi 25 août par le tribunal correctionnel de Brive, en Corrèze. Après avoir bu une bouteille de whisky, il s'en était pris dimanche 22 août, à ses proches et aux gendarmes.
Dans la cage de verre, il était aussi lucide sur sa situation qu’il était incontrôlable dimanche 22 août, lorsque les forces de l’ordre sont venues au domicile de sa mère à Saint-Sornin-Lavolps, en Corrèze. Il devait répondre, ce mercredi 25 aôut en comparution immédiate, d’outrage et de violences sur deux gendarmes d’une part, et sur son beau-père et sa mère d’autre part.
Des violences intrafamilialesLe jour des faits, ce natif du Havre très alcoolisé, avait d’abord donné une gifle au compagnon de sa mère et tiré les cheveux de cette dernière. Alertés, deux gendarmes avaient ensuite essuyé les outrages et les provocations dès leur arrivée sur les lieux. « Vous allez avoir les talons qui touchent les oreilles » avait promis « sur la vie de ses morts » le mis en cause, entre d’autres et nombreuses insultes. Finalement, il se « contentera » de bousculer l’un d’entre eux dans les escaliers. Puis les menaces avaient repris devant une quinzaine de riverains, alertés par les cris.
Un sexagénaire flashé à 168 km/h sur le contournement de Brive
« C’est la deuxième fois que je porte plainte cette année, mais on ne peut plus tolérer cette évolution des comportements dans la société, à l’égard de la gendarmerie », a justifié un des gendarmes, dans une lettre lue au cours de l’audience.
Une sévère addiction à l'alcoolConscient de sa sévère addiction à l’alcool, le prévenu de 41 ans a reconnu les faits et a même loué le sang-froid des militaires face à son comportement. "Quand je suis alcoolisé, je n'écoute personne. Cela fait sept ans que je suis alcoolique. Je peux sauter des repas pour boire. C'est une sorte d'antidépresseur et de somnifère pour moi", explique celui qui a été contrôlé à plus de deux grammes au moment de son interpellation.
Il a été condamné à un an de prison dont six assortis d’un sursis probatoire. Il devra à sa sortie de prison trouver un travail, se soigner, et ne plus se rendre au domicile de sa mère.
Pierre Vignaud