Pour accélérer la vaccination, des doses de vaccin sans rendez-vous à Aurillac (Cantal)
![Pour accélérer la vaccination, des doses de vaccin sans rendez-vous à Aurillac (Cantal)](http://www.lamontagne.fr/photoSRC/VVZTJ19dUTgIDAVOBQwd/vaccination-sans-rendez-vous-au-centre-de-vaccination-du-pri_5555678.jpeg)
Afin d’accélérer la vaccination contre le Covid-19, des centres reçoivent des patients sans rendez-vous. C’est le cas sur le site du Prisme, à Aurillac (Cantal) qui a dédié 130 doses quotidiennes (et 54 en fin de semaine), pour des personnes qui souhaitent se faire vacciner sans rendez-vous.
Souvent davantage guidés par la nécessité que par une franche conviction, de nombreux Cantaliens se sont retrouvés, ce mardi 3 août au matin, au centre de vaccination installé au Prisme, à Aurillac, pour obtenir une dose de vaccin contre le Covid-19. Des doses du vaccin Pfizer ont été fléchées, ces deux jours (aujourd’hui et demain, N.D.L.R) : 130 doses, quotidiennes, afin que les personnes qui n’avaient pas encore obtenu de rendez-vous puissent se faire vacciner, elles aussi.
Parmi elles, beaucoup de jeunes. Elsa et Azélie, deux sœurs, ont fait le choix de venir se faire vacciner
« Pour profiter de l’été, des sorties : ne pas être limitées. Que ce soit pour les activités, les loisirs ou pour partir en vacances, il faudra avoir son passe. Donc j’anticipe »
, estime la plus grande dont l’entrée au lycée est imminente. « De toute façon, en septembre, il le faudra. Donc… »
C’est aussi une certaine forme de nécessité qui a guidé Louis, 17 ans, joueur de rugby à Saint-Cernin.
Le passe obligatoire pour reprendre le jeuL’adolescent devra reprendre l’entraînement fin août. Et les dirigeants ont déjà prévenu leurs protégés : comme l’ensemble des joueurs des clubs de rugby amateur, ils devront présenter un passe sanitaire pour rechausser les crampons. Son petit frère, Adrien, et sa maman, Angélique, ont beau l’accompagner, dans la file qui mène au Prisme, ils ne sont pas encore prêts à montrer le biceps. « Nous, on attend encore un peu. On va partir en vacances et ce n’était pas obligatoire dans la résidence où l’on va. Donc on ne le fait pas. À la rentrée, peut-être… », glisse la mère de famille, sans précipitation.
Matthieu, lui, accompagne son fils de 12 ans : le petit dernier sera, aussi, le tout dernier de la famille à être vacciné. « C’était dur de trouver un créneau de vaccination, pour lui. J’en avais obtenu un, mais à Mauriac, et en fin de semaine. »
Ça a été plus simple de faire la queue, ce matin, ici, à Aurillac. J’ai donc préféré nous lever tôt.
Il poursuit : je vais annuler le rendez-vous pris à Mauriac, maintenant… »
Une petite heure d'attente : injection et délai d'observation comprisMission accomplie : à 9 h 30, le jeune garçon, primo-vacciné, et son papa étaient dehors. Quelques mètres plus loin, la file des candidats à vaccination, sans rendez-vous se tarissait un peu. Les 130 doses ont bel et bien été pourvues, ce mardi, dès le milieu de la matinée. Cent trente nouvelles doses seront disponibles dès demain matin. Mais le personnel soignant prévient : « premiers arrivés, premiers vaccinés ». La même règle du jeu sera encore valable demain, pour le second jour de vaccination sans rendez-vous. Ainsi que vendredi et samedi.
Avec rendez-vous. Sur place, les personnes qui ont un rendez-vous disposent d’une file dédiée : pour elles, pas besoin de faire la queue. Elles passent, à l’heure de leur rendez-vous. Sans rendez-vous. 130 doses seront, à nouveau, dédiées demain, mercredi 4 août, aux personnes sans rendez-vous vaccinal (et 54 vendredi ainsi que samedi). Les premiers candidats à la vaccination étaient présents dès 7?h?45, ce matin, pour une ouverture du centre à 9 heures.
Marie-Edwige Hebrard