La première manche de Coupe du monde de descente en canoë-kayak aura lieu à Treignac (Corrèze) à l'automne
C’est officiel : la première manche de Coupe du monde de descente en canoë-kayak aura lieu à Treignac du 28 septembre au 3 octobre prochains, après avoir été reportée en mai.
« Le projet était d’organiser le triptyque Coupe du monde 2019 et 2021, et championnats de France 2022 » explique Stéphane Pradeau, directeur de l’organisation.
Un projet sur le point d’aboutir donc, sur des terres de légende : « C’est un site reconnu au niveau mondial depuis 1959?! Les premiers championnats du monde de descente en France y ont été organisés », rappelle Stéphane Pradeau.
On attend des athlètes de toute la planète, et bien sûr l'équipe de France Descente !
Un succès sans doute dû aux caractéristiques de la rivière Vézère, qui « correspond très bien aux attentes techniques d’une Coupe du monde » d’après son organisateur. Pour obtenir un débit d’eau suffisant, le barrage EDF en amont du site ouvre l’eau en journée, et la Vézère « prend un mètre sur les berges ».
L’élite du kayak sera à TreignacMais en attendant les premiers lâchers synonymes des premières descentes, les organisateurs sont à pied d’œuvre : réservation de matériel, communication en France et à l’étranger, papiers administratifs… Une opération quelque peu compliquée par l’épidémie qui impose ses contraintes.
Ancelin Gourjault à la Coupe du Monde de descente en canoë-kayak, le 9 juin 2019. Photo : Francis Campagnoni
« L’événement est complètement gratuit et ouvert à tous, donc il s’agira d’adapter les conditions d’accès aux berges », détaille Stéphane Pradeau. Mais en garantissant toujours convivialité et plaisir, insistent les organisateurs.
En parallèle, l’équipe recherche entre 80 et 100 bénévoles pour assurer le bon déroulement des compétitions.
Cet événement pourrait avoir de nombreux avantages pour Treignac et ses environs : entre retombées économiques et visites d’ « athlètes de toute la planète », la commune devrait vibrer en même temps que son équipe nationale.
Texte : Louise Llavori
Photos : Francis Campagnoni