Une grande braderie teintée de culture dans les rues d'Issoire (Puy-de-Dôme) ce samedi
Deux fresques, deux artistes et deux univers très différents : Cléon vient du hip-hop, Antony Squizzato du graphisme. Le duo a investi le centre d’Issoire à l’occasion de la braderie, sous les yeux des passants.
Rue de la Berbiziale, Antony Squizzato a commencé son travail, dès vendredi après-midi en dessinant les contours de sa fresque sur les portes du rideau de fer d’un pas-de-porte. Elle représente une boutique de vêtements, avec quelques objets surréalistes qui interpelleront forcément les passants.
Des animations sur le marché samedi matinLes véhicules de l'Ecurie Limagne ont interpellé les visiteurs du marché samedi matin.Samedi matin, il a fait une pause pour laisser la place au marché hebdomadaire. Un marché un peu spécial puisque plusieurs animations étaient proposées parmi lesquelles la caravane de la ressourcerie itinérante ou encore l’exposition de véhicules de l’Écurie Limagne, très appréciée des badauds.De nombreux commerçants avaient sorti des portants dans la rue pour la braderie.Les commerçants sédentaires avaient quant à eux sorti portants et tables pour animer les rues à l’occasion de la grande braderie.
Antony Squizzato va poursuivre son travail jusqu'à lundiAntony Squizzato a entrepris un travail sur le rideau de fer d'une boutique de la rue de la Berbiziale.Les artistes, Antony Squizzato en tête, ont repris la main ce samedi après-midi. L’occasion pour ce dernier d’évoquer son travail. « Je me suis mis au street-art il y a deux ou trois ans seulement. Ce que j’aime, ce sont les rencontres avec des gens très variés. Cela permet vraiment de décloisonner l’art », indique l’artiste plasticien, à l’univers graphique très marqué. Installé aux Martres-de-Veyre, Antony Squizzato utilise le pinceau avec minutie, tandis que Cléon se sert des bombes pour s’exprimer.
Le jeune Issoirien a graffé, ce samedi, dans la rue du Ponteil. Une œuvre représentant la Couze et le Pont Charlemagne, avec la chapelle de Sévigné en fond. « C’est chouette car cela permet de créer une visibilité et des liens, plus que dans mon garage », sourit celui qui est aussi rappeur et danseur. « Et puis cela permet de donner une image plus positive du graff et du hip-hop en général ».Maxime Escot