Après l'arrestation du forcené de Lanobre (Cantal), la phase d'enquête commence
Il s'est rendu vers minuit, dans la nuit du 27 au 28 mars : ce dimanche, les gendarmes de la brigade de recherches de Mauriac ont enchaîné sur l'enquête concernant le forcené de Lanobre. Première qualification retenue par le parquet d'Aurillac : tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique avec armes.
Le camion blanc des techniciens de l'identification criminelle du groupement de gendarmerie du Cantal a vu le jour se lever après une nuit de pleine lune sur la rue des Coustilles, à Lanobre : alors qu'ils avaient commencé à travailler vers 3 heures du matin, dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars, les enquêteurs ont procédé aux constatations dans la maison du forcené jusqu'au matin.
L'homme de 45 ans s'est rendu aux gendarmes vers minuit, après avoir tiré plusieurs coups de feu samedi, entre 20 heures et 21 heures, dont au moins un en direction d'un gendarme, qui a répliqué. Le quadragénaire, blessé à un bras et une jambe notamment, a été transporté hier vers le CHU Gabriel-Montpied, à Clermont-Ferrand, où il devait être opéré cette nuit. Pour l'instant, impossible de dire quand il sera entendu.
Tous nos articles sur cette affaire
Les enquêteurs ont enchaîné dimanche les auditions des proches de l'homme, alors que l'enquête débute sous la qualification de tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique avec armes, la première retenue par le parquet d'Aurillac. Celui-ci devrait se dessaisir dans les jours à venir au profit du parquet de Clermont-Ferrand, qui pourra confier l'enquête à une juge du pôle criminel de l'instruction. C'est la brigade de recherches de Mauriac qui s'occupe de ce volet de l'enquête.Le camion des TIC est resté jusqu'au petit matin
Concernant les tirs effectués par le gendarme et qui ont blessé le quadragénaire, c'est le parquet aurillacois qui s'occupe de l'enquête. C'est un service d'enquête extérieur au Cantal qui a été saisi, les investigations ont été confiées à la section de recherches de Clermont-Ferrand.
Pierre Chambaud