Enfant retrouvé mort à Brive : la thèse d'une mort naturelle se dessine
Alors que la mère de l'enfant de cinq ans, retrouvé mort dans un appartement à Brive, n'a toujours pas pu être entendue par les services de police, plusieurs éléments semblent à cette heure privilégier la thèse d'une mort naturelle.
Au fur et à mesure que l’enquête progresse, la piste criminelle semble peu à peu s’éloigner, dans l’affaire de cet enfant de cinq ans, retrouvé mort dans un appartement à Brive. La funeste découverte avait eu lieu le mercredi 10 mars, suite au signalement du père de la victime, inquiet de ne pas avoir de nouvelles.
Jeudi déjà, l’autopsie du médecin légiste révélait que la mort de l’enfant n’était pas la conséquence de coups portés à son encontre. Deux jours après les faits, c’est donc vers une « mort naturelle » que s’orienterait l’enquête. Selon nos informations, l’intervention d’une tierce personne comme étant l’origine du décès, ne serait pas privilégiée par les enquêteurs du commissariat de Brive et du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Limoges.
La mère de l’enfant en état de chocCette orientation des investigations a notamment été renforcée par la santé fragile de l’enfant, lourdement handicapé, et sujet à des convulsions. Autre élément qui accrédite cette thèse, il n’y aurait pas eu de tentative de dissimulation au moment de l’intervention des secours et de la police. Le décalage entre la mort de l’enfant, qui serait antérieur à mercredi soir, et le signalement du père inquiet, pourrait être lié à l’état de choc de la mère.
Cette piste de la mort naturelle devra cependant encore être confirmée par les analyses toxicologiques, dont les résultats sont attendus. Mais à ce jour, aucune trace extérieure sur l’enfant ne laisse penser à un empoisonnement.
La mère de la victime, n’a à cette heure toujours pas pu être entendue par les enquêteurs. Sa version des faits pourrait aussi être déterminante pour l’orientation de l’enquête, ouverte pour « recherches des causes de la mort ».
Elle était, ce vendredi soir, toujours hospitalisée.
Pierre Vignaud