« Il y a encore un mois, un mois et demi, deux mois très sensibles », prévient Jean Castex depuis la Creuse

« Vous, ce que vous voulez, c’est bosser. Et je le sais. » Bien que présent sur une exploitation agricole en Creuse, Jean Castex n’a pas échappé à la question de l’ouverture des restaurants. Après l’avoir séduit avec quelques mets issus des animaux produits par le GAEC des Mazeires à Saint-Eloi, le restaurateur Stéphane Villetorte  a eu des mots un plus salés. « Certes, sans chômage partiel, nous serions morts. Mais s’il y a une réouverture, il faut qu’elle soit totale. Pas avec des systèmes de QR code qui ne servent à rien. »

Mais difficile pour le Premier ministre de se projeter sur une date face à la menace du variant anglais.

« Le premier respect que l’on doit aux gens, c’est de ne pas prendre des engagements que l’on ne peut pas tenir. Il y a encore un mois, un mois et demi, deux mois très sensibles. Ce variant, il risque de nous conduire, je n’en sais rien, à nous reconfiner. »

Face aux attentes de ce secteur, le locataire de Matignon a glissé au responsable du restaurant « Influence » de La Chapelle-Taillefert des envies de mettre la gastronomie à l’avant. « Nous allons multiplier les actions quand tout pourra reprendre avec, par exemple, un deuxième semestre 2021 sur le thème de la gastronomie. »

— Vermande Alix (@alixvermande) March 6, 2021

Rien de concret alors pour le membre des Toques blanches du Limousin et du Collège Culinaire de France. Si ce n’est un nouveau message de soutien. « Le secteur de la restauration aura été celui qui a été le plus lourdement et surtout le plus longuement impacté par la crise donc il faut que l’accompagnement de l’État soit à la hauteur de cette saignée que vous avez subi. »

Alix Vermande