Sept Auvergnats ont signé un contrat de sous-officiers, à la délégation militaire de Clermont-Ferrand
Théo, Thomas, Adrien, Antony, Joffrey, Arthur et Alexandre avaient rendez-vous avec leur futur, lundi matin 1er mars dans le bâtiment de la délégation militaire cours Sablon, à Clermont-Ferrand.Dans une ambiance bienveillante, le général Frédéric Gout, commandant la 4e brigade d’aérocombat et délégué militaire départemental du Puy-de-Dôme, accueillait les sept jeunes recrues qui, en moins d’une demi-heure, passaient du statut de civil à celui de militaire.Originaires de l’Allier et du Puy-de-Dôme, ils avaient tous longuement réfléchi à leur avenir. Leur détermination semblait ne faire aucun doute à l’image d’Alexandre qui se projette dans ce métier depuis qu’il a deux ans comme l’explique sa mère venue l’accompagner. « Tout petit, il voulait être chevalier ». En grandissant, cette envie de combat ne l’a jamais quitté et il a exprimé le souhait de s’engager dans l’armée. « Il n’y a pas de militaire dans notre famille, mais c’est son engagement, nous le respectons et l’accompagnons ».Pour d’autres recrues l’esprit militaire est là depuis toujours. Anthony et Thomas, respectivement 19 ans et 21 ans sont issus d’une famille de militaires. Engagés pour 9 ans, les jeunes hommes ont des parcours similaires avec un passage par un lycée militaire. Si Anthony se dirige vers l’infanterie, Thomas a une préférence pour l’informatique, mais pour eux, l’armée est « une école de la vie » et ils souhaitent avant tout « servir la France ».Du haut de ses 25 ans Arthur est sans doute le plus âgé, mais pas le moins motivé: « Je m’engage pour le dépassement de moi-même, avoir un poste à responsabilités et j’ai aussi, bien sûr, une pointe de patriotisme » précise celui qui s’oriente vers la logistique.
« On a besoin d’avoir des soldats capables d’affronter des réalités, parfois dures, comme les combats. Ce n’est pas insurmontable, il faut juste se connaître et aller de l’avant ».
Chacun a pris sa décision seul mais « c’est important d’en parler en famille, c’est un engagement qui concerne tout le monde ».Le général Frédéric Gout rappelait que le mental est important « car on a besoin d’avoir des soldats capables d’affronter des réalités parfois dures comme les combats. Ce n’est pas insurmontable, il faut juste se connaître et aller de l’avant». Pour dernier conseil il précisait aux soldats que c’est à eux de faire leur carrière. « Au début on vous prend en main, on vous guide mais c’est à vous de faire des choix ».Après la signature, la 348e promotion a pris la direction de l’École nationale des sous-officiers d’active à Saint-Mexant l’École, dans les Deux Sèvres, où ils suivront une formation de huit mois avant d’intégrer leur régiment respectif.Mardi 2 mars dix-huit autres jeunes ont signé des contrats d’engagés volontaires de l’Armée de terre, au Cirfa de Clermont-Ferrand, avant de rejoindre leur unité d’affectation.Muriel Pommerol
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