Les travaux de sécurisation du Lamaron, au Diénat, à Montluçon (Allier), se poursuivent
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Les automobilistes devront prendre leur mal en patience au Diénat. Le quartier montluçonnais est en travaux dans le cadre de l'opération de sécurisation du Lamaron. Une partie du cours d'eau retrouvera son aspect d'antan.
La deuxième phase des travaux sur une partie de la dalle recouvrant le Lamaron, dans le quartier du Diénat, à Montluçon, a démarré mi-février 2021. Elle va se poursuivre jusqu’au 14 mai, entraînant une circulation par alternance. Le trafic est contrôlé par des feux de chantier.
Jusqu'au 14 mai, au moinsJusqu’au 14 mai, au moins, mais Pierre Laroche, adjoint au maire en charge du cadre de vie, de la sécurité et des affaires réglementaires, table sur une fin des opérations pour septembre, « s’il n’y a pas de mauvaises surprises ».
En 2019, lors de la première phase devant le lycée Mme-de-Staël, les ouvriers étaient en effet tombés sur une plaque de béton d’un mètre de largeur, alors que les plans indiquaient cinquante centimètres. « On a mis un mois de plus », se rappelle l’élu. Là, sur une quarantaine de mètres de longueur, l’ensemble de la structure avait été renforcé, puis à nouveau recouverte. Ce n’est pas l’option choisie par la municipalité pour les phases 2 et 3 de l’opération.
Les travaux dans le quartier du Diénat, à Montluçon, en trois questions (Octobre 2019)
Le cours d'eau ne sera pas recouvertDevant l’école privée Tweed Music, la dalle existante, qui avait été construite en 1937, a été bien été démolie. Il faudra bien sûr déplacer les réseaux, puis renforcer les murs et les appuis, là où des fissures faisaient craindre le pire. Mais le cours d’eau restera à l’air libre. Il retrouvera son aspect originel. Un aménagement paysager sera réalisé.
C’est aussi ce qui se fera à partir de juillet 2022, devant l’école primaire Anatole-France, voisine. « Nous serons obligés de délocaliser l’établissement pendant quelques mois », indique Pierre Laroche. C’est Manuela De Castro Alves, adjointe en charge de l’enfance, des affaires scolaires, de la jeunesse et de la citoyenneté, qui a le dossier en main.
Les parents et l'équipe enseignante prévenusL’équipe enseignante et les parents d’élèves sont déjà prévenus. « On s’y prend un peu à l’avance pour trouver la meilleure solution. » Celle qui « perturbe le moins possible » les petits. Ce qui est décidé : les parents conduiront leurs enfants à Anatole-France, où un bus transportera ces derniers vers l’établissement de substitution.
Ce qui n’est pas décidé : l’établissement de substitution. « On prospecte autour d’Anatole-France et on élargit la recherche. » Il faut que le site soit suffisamment grand pour accueillir une centaine d’élèves. Il n’est pas question de séparer les cinq classes.
De 2019 à 2022. La longueur totale de la dalle concernée est de cent cinquante mètres, entre le lycée Mme-de-Staël et l’école Anatole-France. Le budget global est de 878.079 euros TTC.
Seher Turkmenseher.turkmen@centrefrance.com