474 Venus Club : le label musical créé par trois jeunes étudiants en audiovisuel à Riom (Puy-de-Dôme)
Yannis, Lucas et Hugo, tous trois étudiants au sein de l’Efcam, l’école d’audiovisuel de Riom, ont décidé de créer 474 Venus Club leur propre label musical. Avec Yannis (alias Jayden) comme premier artiste produit. Du texte au clip en passant par le montage, le tournage ou encore la promotion, l’équipe s’occupe de tout. Bipolar, leur premier titre, est déjà disponible.
Tout est né d’une rencontre en début d’année scolaire. Inscrits à l’Efcam, l’école d’audiovisuel installée à Riom, Yannis Mehidi (alias Jayden), Lucas Bernard et Hugo Leboeuf partagent tous la même passion de la musique et décident rapidement de se lancer dans une aventure un peu folle : créer 474 Venus Club leur propre label musical. D’autant que leur premier artiste n’est pas difficile à trouver puisqu’il s’agit de Jayden dont le premier titre vient d’être enregistré.
"Je viens d’une famille où la musique a toujours été très présente, raconte le Marseillais de 22 ans arrivé à Riom pour ses études il y a quelques mois. J’avais déjà enregistré plusieurs sons auparavant et j’avais même déjà lancé mon propre label il y a quelques années."
Déjà un titre produit et trois autres en préparationCette expérience a motivé tout ce petit monde à se lancer. "Tout s’est fait très vite, poursuit le jeune homme. Que ce soit Lucas, Hugo ou moi, on avait tous l’envie de faire quelque chose et rapidement on a enregistré Bipolar, notre premier titre."
Déjà disponible sur toutes les plateformes depuis une semaine, il est même accompagné d’un clip tourné à Super-Besse.
"Il n’y a pas besoin de grand-chose pour pouvoir lancer son propre label, explique Jayden. En fait, c’est surtout de l’administratif pour créer une association. Après, moi je connaissais déjà la musique et je fais des études d’ingénieur du son ; Lucas fait de la vidéo ; et Hugo c'est le touche-à-tout de la bande."
Besoin de se faire connaîtreAjoutez à cela, Max Castelli et Maxence Granados, deux autres étudiants de l’Efcam, qui sont compositeurs et qui donnent un coup de main aux membres de 474 Venus Club et vous obtenez une équipe plutôt bien organisée.
Grâce aux compétences acquises à travers leurs études à l’Efcam et à leurs différentes expériences personnelles, tout ce petit monde n’a pas mis longtemps à se lancer. Reste maintenant à se faire connaître. Une autre paire de manches.
"On est nouveaux et pour être francs, on n’a pas trop de contacts encore, confesse Jayden. Pour le moment, on se débrouille comme on peut. L’objectif, c’est de se faire connaître rapidement notamment à travers des festivals. Mais avec le contexte sanitaire, ce n’est vraiment pas simple."
Un label indépendant à leur imageMalgré les difficultés, 474 Venus Club ("474 c’est la température sur Venus et Club parce qu’on a tous été influencés par l’univers du jeu GTA Vice city") espère bien pouvoir se faire une place sur la scène régionale assez vite. "On veut sortir des sons assez souvent et c’est pour ça qu’on bosse déjà sur trois autres titres en ce moment, souligne l’artiste. On enregistre soit chez moi soit chez les compositeurs, on utilise un peu du matériel de l’école et il y a même certains de nos profs qui nous donnent un coup de main. C’est aussi ça être un label indépendant. Et puis surtout, ça nous permet de faire que des choses qui nous plaisent et qui sont à notre image."
Nourredine Regaieg