Qui veut être le collègue de Thomas Pesquet et aller sur la Lune ?
L'Agence spatiale européenne lance une nouvelle campagne de recrutement d'astronautes. Les sélections s'ouvrent le 31 mars. En 2008, lorsque Thomas Pesquet a été sélectionné, il y avait eu 8.000 candidats. Entre quatre et six places sont à prendre. L'Agence veut faire "plus d'espace aux femmes" et peut-être au personnes handicapées.
L’Agence spatiale européenne (ESA) s’apprête à lancer sa quatrième campagne de recrutement d’astronautes, visant un “changement générationnel”, avec aussi plus d’espace pour les femmes, et peut-être les personnes handicapées.Les places sont chères: entre quatre et six candidats seulement seront retenus à l’issue d’un long processus de sélection, qui s’ouvrira le 31 mars avec l’accueil des postulants, et s’achèvera en octobre 2022.
Thomas Pesquet dasn la sation spatiale internationale
Lors de la précédente vague de recrutements en 2008, sur plus de 8.000 aspirants, moins de dix avaient franchi la ligne d’arrivée, parmi lesquels Thomas Pesquet, benjamin du corps européen des astronautes.
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) February 10, 2021Objectif Lune pour la nouvelle génération d'astronautes
La prochaine génération d’astronautes, qui côtoiera l’actuelle, a vocation à s’envoler vers l’ISS, mais aussi vers la Lune, avec notamment le programme américain Artémis qui vise, dans la prochaine décennie, un retour d’astronautes sur le sol lunaire et l’installation d’une base permanente.
L’ESA a déjà obtenu trois sièges pour les Européens à bord de la future station orbitale lunaire Gateway, en tant que contributeur au programme.
Allez, les filles !Avec ce nouvel horizon en vue, l’agence européenne veut “initier un véritable changement générationnel”. Elle “encourage vivement les femmes à postuler”, afin de “renforcer la diversité de genre dans ses rangs”.
Lors de la précédente campagne, seulement 16% de femmes s’étaient portées candidates. Mais la diversité concerne aussi les handicaps physiques, annonce David Parker, directeur de l’exploration humaine et robotique à l’ESA.
Attention, c'est assez sélectif...Six épreuves attendent les candidats, âgés de préférence de 27 à 37 ans et issus des 22 pays membres de l’agence spatiale, créée en 1975. Le contenu des épreuves sera détaillé mardi, mais on sait déjà que le niveau d’exigence pour travailler en orbite (scientifique, technique, physique, psychologique...) est élevé. Sans compter les langues à connaître : Thomas Pesquet parle anglais, russe, espagnol, allemand et même un peu chinois.
AFP