Ils avaient cambriolé des commerces en pleine nuit à Vichy : deux jeunes hommes condamnés
En août 2019, deux hommes avaient cambriolé des commerces du centre-ville de Vichy, en pleine nuit. Jugés devant le tribunal correctionnel de Cusset, ils ont tous deux été condamnés.
Leur équipée malfaisante les avait menés dans différentes artères du cœur de Vichy, en cette nuit du 13 au 14 août 2019. Notamment dans la rue Sornin et, un peu plus loin, dans le passage du Commerce. C’est là qu’un groupe de jeunes avait d’abord forcé l’entrée d’un restaurant, puis d’un magasin d’optique, pour pénétrer à l’intérieur et y dérober les caisses avant de prendre la poudre d’escampette. Bilan des deux vols : près de 800 euros (200 pour le magasin d’optique, et 500 pour le restaurant). Et des bris de vitres semés sur leur passage.
« Je ne voulais pas travailler, j'ai choisi la facilité »C’est d’ailleurs grâce aux traces laissés sur ces vitrines, et avec l’appui des images de video-protection, que les policiers avaient pu remonter jusqu’à plusieurs jeunes qui en effet, cette nuit-là, avaient étrangement rodé autour des magasins ciblés. Parmi eux, deux garçons à peine majeurs, déjà connus pour faits de vol, et qui avaient été convoqués en justice dans la foulée. Un seul d’entre eux était présent, ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Cusset, et il a reconnu avoir été impliqué dans ces cambriolages. Avec une explication pour le moins limpide : « J’avais besoin d’argent, et je ne voulais pas travailler. Donc j’ai choisi la facilité… ».
Les commerçants dédommagésUne justification pas vraiment du goût du parquet, qui rappelle à l’endroit du jeune Cussétois que les cambriolages « généraient traumatisme et tracas pour les commerçants qui en étaient victimes, et contribuaient aussi à renforcer le sentiment d’insécurité ». Huit mois de prison ferme sont ainsi requis, et c’est effectivement à cette peine que les deux jeunes hommes ont tous deux été condamnés par le tribunal. Ils devront aussi dédommager les commerçants à hauteur du préjudice subi, tant matériel que moral. Soit près de 1.000 €.
Pierre Geraudie