Municipales 2020 : à six mois du scrutin, quelle est la situation à Riom ?
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A six mois des élections municipales de 2020, quelle est la situation à Riom (Puy-de-Dôme) ? Entre un maire sortant qui ne se positionne pas et le parti LREM qui affiche ses ambitions, tour d'horizon.
Le maire Pierre Pécoul ne se positionne pas
Il avait annoncé une prise de décision fin juin, puis en septembre. Finalement, le maire de Riom, Pierre Pécoul, a repoussé à décembre l’annonce de ses intentions pour les prochaines élections municipales. "Il y a encore beaucoup de projets à mener et sur lesquels je veux me concentrer", justifie le premier magistrat, soutenu par la droite et le centre en 2014.
LREM veut lancer sa listeSi la période estivale n'a pas été porteuse de grandes avancées sur le front du scrutin municipal à Riom, beaucoup prédisent en revanche un mois d’octobre mouvementé. Ainsi, La République en Marche (LREM) affiche ses intentions : le parti présidentiel devrait conduire une liste à Riom. La tête de liste est même trouvée, et doit être validée par la commission nationale d’investiture en octobre. "Il s’agit d’un homme issu de la société civile, qui n’est pas élu actuellement mais qui est très engagé à LREM depuis 2017", expose Maryse Servol, animatrice de LREM à Riom.
La députée Pirès-Beaune pas candidateL’été riomois a aussi été rythmé par la rumeur d’une candidature de la députée socialiste Christine Pirès-Beaune, balayée par la première intéressée : "Non, je ne serais pas candidate. J’aurais l’impression de trahir les électeurs qui m’ont fait confiance", justifie-t-elle.
Des discussions à gaucheÀ gauche, l’heure semble être au rassemblement. Si l’ancien maire Jean-Claude Zicola, actuel élu d’opposition, entretient le mystère, le PS et l’association Riom et Territoires 2030 ont acté leur rapprochement, et Boris Bouchet (PCF, élu d’opposition), président de Riom qui gagne, dit être dans une position "bras ouverts et mains tendues. On a vu avec les Européennes que personne, à gauche, ne pourra travailler seul. Si l’objectif est de tourner la page de la gestion de la ville par la droite, il faudra se rassembler". Sans écarter l’idée de mener sa propre liste, la France Insoumise discute elle aussi, actuellement, avec le PS et le PCF.
Le Rassemblement national toujours en courseEnfin, à l’autre bout de l’échiquier politique, Stanislas Chavelet (Rassemblement national) affiche toujours son intention d’être au rendez-vous en 2020.
Arthur Cesbron