Une saison marquée par un maintien in extremis et une indiscipline chronique
Performant en coulisses, pas sur la pelouse
Le coprésident Xavier Canivenq avait décidé, juste après les remerciements d'usage (clubs de l'entente, joueurs, bénévoles, supporters, partenaires, éducateurs école de rugby, staffs, soigneurs), de débuter son propos par les mauvais points. Pêle-mêle, il rappelait que le millésime avait débuté avec le départ pour raison de santé de l'entraîneur en chef Guy Glotin, remplacé au pied levé par Hervé Gracia : « Avant même de disputer le premier match, une spirale négative s'enclenchait. Les premiers résultats nous ont plongés dans le bas du classement. Nous devons notre maintien (en tant que meilleur 9 e de ligue Aura) à celui de Saint-Jean de Bournay qui doit le sien à Strasbourg relégué de Fédérale. L'indiscipline, outre nous avoir privés de victoires, a coûté au club 4.000 . Côté investissement, peu de joueurs viennent aider le club lors d'animations. Le nombre de licenciés est stagnant, voire à la baisse, malgré toutes les actions menées par l'école de rugby. Certains joueurs n'avaient pas encore payé leur licence en fin de saison ».
Heureusement, son discours égrenait ensuite les points positifs : « L'entente chez les jeunes (le RCM est présent dans toutes les catégories) avec Ydes, Bort et Riom a très bien fonctionné tout comme les commissions que nous avions créées. Le nombre de bénévoles est en augmentation ce qui nous a permis d'organiser avec succès toutes les manifestations prévues. Le tissu des partenaires, qui progresse, est fidèle et représente quasiment deux tiers du budget. Côté terrain, il nous faudra être plus réguliers et disciplinés à l'avenir mais également plus respectueux ».
« Nous devons changer notre imageæ »Jean-Paul Delatour présentait ensuite le budget qui avoisine les 150.000 . Les recettes les plus importantes proviennent des partenaires (100.000 ), buvette et bourriche (23.000 ), quine (3.000 ), fête du plan d'eau (4.000 ). Les postes dépenses : discipline (4.000 ), soirée partenaires (3.500 ), car (18.000 ), équipement (15.000 ). Licences (8.000 ). Arbitrage (1.500 ). Le club précisait qu'il reversait 43.000 en retombées directes sur la ville de Mauriac sous diverses formes. Joffrey Miagoux, entraîneur de la réserve, soulignait l'investissement de ses ouailles « qui se sont données à fond » et insistait sur la belle fin de saison qui a vu la « dream team » remporter 7 matches sur 9 et terminer 5 e, classement inespéré en début de saison. Hervé Gracia, qui a dû prendre seul en charge le groupe fanion, n'hésitait pas à se remettre en cause.
Il appréciait le bon taux de présence aux 73 séances effectuées, il regrettait le manque de respect de certains joueurs. Ce manque de respect était également mis en exergue par le coprésident Frédéric Faucher qui saluait son excellent travail. Arnaud Magne, le futur entraîneur, présentait le nouveau staff composé de Joffrey Miagoux, Gilles Delbos et Arthur Bourgeade : « Le club est dans le dur depuis plusieurs années et la cible de commentaires ironiques suite aux différents maintiens obtenus in extremis. Nous devons changer cette image et nous investir à 200 % pour que le club joue un rôle autre que ces dernières saisons en obtenant un maintien sur le terrain. Nous devons reconstruire et cela passera par les notions de respect, de sérieux et d'investissement ».
Jean-Yves Bony après avoir déploré comme dans beaucoup d'autres sports le manque de civisme et de bénévoles, louait le club pour son dynamisme, notamment l'organisation de la soirée des partenaires. Il rappelait que Mauriac était une ville riche d'associations et que les ententes chez les jeunes étaient le passage obligé. Il notait que l'aide municipale était conséquente et que le club avait créé un tissu de partenaires très important. Marie-Hélène Chastre y allait de ses félicitations envers l'équipe dirigeante qui a fourni un énorme travail avant qu'Alain Faron ne mettent en exergue la belle saison des jeunes et des demoiselles.