Pourquoi les élèves de l'IFSI de Montluçon organisent un flahmob sur l'hygiène des mains ce mercredi ?
Les élèves de 2e année de l’IFSI de Montluçon organisent mercredi, à 14 h 45, un flashmob sur l’hygiène des mains, avenue Marx-Dormoy.
Les élèves montluçonnais en 2e année à l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) vont organiser un flashmob sur l’hygiène des mains. Il aura lieu ce mercredi 12 juin, avenue Marx-Dormoy, à Montluçon, à hauteur des fontaines, à 14 h 45.
Les mains, première cause de propagation des infectionsQuand on leur demande d'où leur est venue une telle idée, ils sourient.
Les mains sont la première cause de propagation des germes, à hauteur de 80 %, alors que le simple fait de se les laver évite la diffusion des infections. Le format du flashmob et ce thème nous ont été imposés par nos formateurs en début d’année.
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Travailler sur la prévention sans pressionPhilippe Buvat, l’un des deux référents de la 2e année de l’IFSI (avec Delphine Michaud) assume complètement. « En 2e année, les étudiants ont des référentiels autour de la santé publique et de sa promotion. Ils auront plus tard, dans leurs missions, à faire de la prévention : en milieu scolaire, en entreprise, en tant qu’infirmiers de santé public… »
« Nous voulions faire les choses différemment, pour que les étudiants puissent se roder sans la pression de l’évaluation et que cela soit formateur en terme de gestion de projet. »
Mener un projet ensembleLes 87 élèves de la promotion se diviser en commission pour mener à bien ce projet. Ils ont géré l’aspect financier, administratif et artistique. Leur seul regret est qu’aucun sponsor, en particulier médical, n’ait voulu les suivre. Leur budget vient d’une cotisation de 5 euros que chaque élève à verser.
Impulser un échange avec le publicLe flashmob prendra l’aspect d’une « battle » entre microbes et infirmiers. Les étudiants ont obtenu de la mairie de Montluçon que les fontaines de l’avenue Marx-Dormoy soient éteintes au moment de leur intervention. « L’idée est que les gens participent à l’action, qu’ils soient interpellés et que l’on puisse parler de l’hygiène des mains avec eux. »
Florence Farina