En Irak, le riche patrimoine de Bassora s'effrite lentement, dans l'indifférence
Petit, Adnane Khalaf s'extasiait devant les "chanachil", ces fenêtres orientales finement ouvragées et aux mille couleurs des maisons patriciennes. Aujourd'hui, ce retraité irakien de la ville méridionale de Bassora les regarde s'écrouler en ruines.Dans "la ville des chanachil", chef-lieu de la province du même nom, la plus riche en pétrole du pays, le patrimoine architectural est délaissé. Les autorités peinent déjà à assurer les services minimum aux habitants, las de voir le...