Новости за 02.12.2016

Manuel Valls a salué la décision de François Hollande de ne pas briguer un second mandat, en évoquant son "émotion" ce vendredi lors d'un déplacement à Nancy. Le chef du gouvernement a également promis de défendre l'action et le gouvernement du président.

François Hollande a pris jeudi la décision de renoncer à se représenter pour un second mandat. Après quatre années passées à l'Elysée, quel est le bilan du chef de l'Etat ? Le chômage, qui était l'enjeu majeur de son quinquennat, a fini par baisser. Cette condition pour se représenter n'aura donc pas suffi. Quelles ont alors été les promesses remplies et chantiers inachevés du mandat Hollande ?

A Tulle, bastion hollandais, les réactions des habitants sont contrastées depuis la décision de François Hollande ce jeudi de ne pas se représenter pour un second mandat. "Cinq ans, ce n'est pas assez en tant que président (…) j'ai été déçue", avoue cette habitante. Une autre se dit quant à elle "soulagée qu'il l'ait fait (…) Je pense que c'était son temps et qu'il fallait qu'il passe la main". "Il a été tellement bafoué de partout (…) on ne lui a laissé aucune chance", pense ce Tulliste. Pour Bernard Combe... Читать дальше...

Après le renoncement de François Hollande à un second mandat, Manuel Valls devrait se déclarer candidat à la primaire de la gauche d'ici peu. Jean-Yves Le Drian et Bernard Cazeneuve sont pressentis favoris pour récupérer son poste de Premier ministre. Celui qui est ministre de la Défense depuis quatre ans est le seul autorisé à rester au gouvernement tout en étant réélu président de région. Le ministre de l'Intérieur a quant à lui été propulsé au Budget après la démission de Jérôme Cahuzac. En 2014... Читать дальше...

D'ici le premier tour de la primaire à gauche, qui aura lieu le 22 janvier prochain, les candidats doivent consacrer leur temps à faire campagne. Une période limitée dans laquelle ils devront mobiliser "le plus possible d'électeurs (…) pour légitimer la candidature pour la présidentielle ensuite", analyse Ruth Elkrief, éditorialiste politique BFMTV. Une tâche qui s'annonce difficile puisque le nombre de votants prévu "s'annonce très mal". "On parlait de 600.000, par rapport aux 4,4 millions de la primaire à droite... Читать дальше...

Le Premier ministre est ce vendredi en déplacement à Nancy. Un enfant lui a demandé s'il habitait avec François Hollande. "Ouai, on habite tous les deux ensemble", lui a répondu Manuel Valls.

Le ministre de l'Intérieur a exprimé son "intense émotion" ce vendredi, après le retrait de François Hollande pour la prochaine élection présidentielle.

L'affaire Trierweiler, la polémique Leonarda, la déchéance de nationalité: les 5 ans de François Hollande au pouvoir ont été émaillés de couacs et de dossiers gérés parfois maladroitement par le chef de l'Etat.

Après l’annonce du renoncement de François Hollande à briguer un second mandat, la question de la candidature de Manuel Valls à l’élection présidentielle se pose. Pour Laurent Neumann, l’éditorialiste politique de BFMTV, le Premier ministre devra "absolument quitter Matignon s’il est candidat". Selon lui, sa décision devra être rendue dans peu de temps, peut-être même samedi lors du meeting de la Belle Alliance populaire.

Gérard Davet a estimé, ce vendredi sur BFMTV, que son livre "Un président ne devrait pas dire ça", avait créé "les conditions de l’empêchement de François Hollande", au lendemain de l’annonce par le chef de l’État de sa décision de ne pas briguer un second mandat. Le recueil avait suscité un tollé, même dans la famille politique du Président. "Partir sans sa gauche de gouvernement était impossible", a estimé Gérard Davet.

Alors que François Hollande a annoncé jeudi soir qu’il renonçait à briguer un second mandat, la question de la candidature de Manuel Valls est plus que jamais d’actualité. Pour Gérard Davet, le co-auteur d’"Un président ne devrait pas dire ça", le chef de l’État "a six mois pour œuvrer au rassemblement de la gauche". Selon lui d’ailleurs, "François Hollande va se battre pour Manuel Valls", de "manière souterraine".

Jean-Pierre Mignard, avocat et proche de François Hollande, était au micro d'Europe 1 ce vendredi matin. Il a affirmé que la gauche doit se transformer. "Il faut une transformation du parti socialiste, sans doute de la gauche, et peut-être que ça renvoit aussi aux tentatives d'Emmanuel Macron qu'il faut suivre aujourd'hui avec beaucoup d'intérêt et que pour ma part je suivrais avec intérêt (…) Si je peux l'aider je l'aiderais", a conclu ce proche du président de la République.

François Hollande est "conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle", raison pour laquelle il renonce à se présenter à sa succession. La primaire agit comme un véritable rouleau compresseur qui évacue bilans et mandats. Malgré tout, cette nouvelle tradition pourrait être très durement remise en cause si le prochain président n'en était pas issu.

Depuis 1958, jamais un président en exercice n'avait renoncé à sa présenter pour un second mandat. L'annonce se faisait traditionnellement en-dehors de l'Elysée depuis l'échec de Valéry Giscard d’Estaing qui avait annoncé dans les murs du palais son intention de se représenter. François Hollande était lui contraint à la solennité ce jeudi soir. "De l'Elysée, il fallait que ce soit là qu'il renonce pour rester homme d'Etat pleinement et plus que jamais jusqu'au bout", a analysé Apolline de Malherbe, éditorialiste politique à BFMTV.

Alors que François Hollande a annoncé jeudi soir qu'il ne se représenterai pas à sa propre succession, le chemin est libre pour que Manuel Valls annonce sa candidature à la primaire à gauche dans les jours qui viennent. Le Premier ministre a salué, dans un communiqué de presse "Un choix difficile, muri, grave". Manuel Valls pourrait rendre sa décision au meeting de la Belle alliance populaire.

Manuel Valls devrait s'engager dans la primaire après la décision de François Hollande de ne pas se présenter à sa propre succession. Cependant, s'il porte le bilan du quinquennat, il devra faire face à de nombreuses critiques d'anciens ministres désormais rivaux à gauche. D'autant qu'il lui reste peu de temps pour faire campagne étant donné que le premier tour est fixé au 22 janvier.

Christophe Barbier, éditorialiste politique BFMTV, a évoqué ce vendredi dans quelle mesure le renoncement de François Hollande à se représenter devant les Français pourrait profiter à Emmanuel Macron. "Dans un premier temps, une fois que Valls aura déclaré sa candidature certains Hollandais peuvent choisir d'aller soutenir Emmanuel Macron (…) Mais le vrai boulevard pour Emmanuel Macron s'ouvrira au centre si c'est Arnaud Montebourg qui gagne la primaire de la gauche", a-t-il analysé.

Benoît Hamon, l’un des candidats à la primaire de la gauche, a estimé que Manuel Valls "ne peut pas incarner l’avenir la gauche", ce vendredi sur BFMTV. Des propos qui interviennent au lendemain du renoncement de François Hollande à briguer un second mandat. Cette décision du chef de l’Etat a remis à l’ordre du jour une possible candidature du Premier ministre à la présidentielle.

Marine Le Pen a réagi ce vendredi à possibilité d'une candidature Valls après la décision de François Hollande de ne pas se présenter à sa propre succession. Elle a estimé qu'un "Premier ministre a évidemment une responsabilité intégrale dans la politique qui est menée". "Je vais avoir contre moi les doublures (…) Le problème des doublures c'est que bien souvent elles ont les défauts des premiers rôles sans en avoir les maigres qualités", a affirmé la candidate FN.

Jeudi, le président décorait les médaillés des JO de Rio à l'Elysée. Il a prononcé une phrase qui - après son renoncement à briguer un second mandat le jour même - a pris une nouvelle tournure. "Chaque réussite est d'abord individuelle. C'est vous qui vous êtes engagés pendant des années et des années, parfois très jeune, pour aller jusqu'au bout. Mais en même temps, on le sait très bien, le succès ne se remporte pas tout seul. Il est le produit d'un effort collectif. Pour être un grand champion... Читать дальше...

Le conseil municipal de Florange, en Moselle, a élu jeudi un nouveau maire, Rémi Dick, 22 ans, apparenté Les Républicains, en remplacement de Michel Decker (LR), démissionnaire.

Après l'annonce fracassante de François Hollande, qui renonce à se présenter en 2017, tous les yeux sont tournés vers Manuel Valls. Plusieurs options s'offrent au Premier ministre, pressenti pour être candidat à la primaire de la gauche en janvier prochain.

Avec des lycéens, la ministre de l'Education nationale s'est mise à chanter ce chant révolutionnaire dans la ville de Robert Ménard.

Il a refusé de commenter la décision de François Hollande de renoncer à un second mandat. Après sa défaite à la primaire de la droite, Alain Juppé précise être "en cure" de politique.

Marine Le Pen a réagi ce vendredi au renoncement de François Hollande. Elle estime qu'il "marque l'échec très lourd du quinquennat".