Новости за 30.08.2016

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a annoncé mardi à la mi-journée à ses collaborateurs de Bercy qu'il allait présenter sa démission du gouvernement. Le fondateur du mouvement En marche! s'est ensuite rendu en milieu d'après-midi en navette fluviale à l'Elysée pour rencontrer François Hollande. Après une brève rencontre sans déclaration ni image des deux hommes, Emmanuel Macron est retourné en navette au ministère de l'Economie et des Finances.

Emmanuel Macron, qui a annoncé ce mardi son intention de présenter sa démission du gouvernement à François Hollande, a toujours été en rivalité avec Manuel Valls. Le 10 mai dernier, le Premier ministre a recadré son ministre de l'Economie sur les bancs de l'Assemblée nationale. En cause, un entretien au journal Sud-Ouest dans lequel il a pointé du doigt une certaine caste politique. Plus tard, lorsqu'Emmanuel Macron a lancé son mouvement politique En Marche!, Manuel Valls n'a pas hésité à le critiquer... Читать дальше...

La démission du gouvernement annoncée par Emmanuel Macron ce mardi est tombée en pleine ouverture de la dix-huitième université d'été du Medef. Sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas dans les Yvelines, Pierre Gattaz, le patron des patrons, a salué le travail de l'ancien ministre de l'Economie. "Il a été un bon ministre de l'Economie parce qu'il connaît l'entreprise, le numérique, le monde, la mondialisation, il est international", a assuré le chef d'entreprise. Il a notamment déclaré espérer "que son successeur aura au moins ces atouts-là".

L'ancien chef de l'Etat et candidat à la primaire de la droite a réagi à la démission d'Emmanuel Macron ce jeudi. "Il y a des millions de chômeurs, une économie qui est en panne, des risques d'attentats et le ministre de l’Economie démissionne. Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce qui justifie cette pagaille supplémentaire ? (...) En fait, il n’était pas avec François Hollande, il était juste avec lui", a-t-il commenté.

En 2012, François Hollande recrute un jeune conseiller. Emmanuel Macron devient alors secrétaire général adjoint de l'Élysée. L'ancien inspecteur des finances est nommé ministre de l'Economie deux ans plus tard. Ambitieux, il présente la loi dite Macron, un texte fourre-tout qui va du travail le dimanche à la libéralisation des autocars. Au fil des mois, le ministre s'impose comme le poil à gratter du gouvernement. Ses déclarations sur les 35 heures et le statut des fonctionnaires ont placé à plusieurs... Читать дальше...

Après avoir présenté sa démission à François Hollande, Emmanuel Macron a fait un discours à Bercy, ce mardi. Il a dressé un bilan mitigé de ses deux années en tant que ministre de l'Economie. "Je n'ai pas tout réussi", a-t-il reconnu en déplorant que "certaines entreprises aient connu la faillite et leurs salariés le chômage". Le fondateur du mouvement En Marche! a notamment avoué avoir "échoué à faire partager la nécessité qu'il éprouvait de poursuivre et même d'amplifier" son "travail de transformation en profondeur de notre économie". Читать дальше...

Emmanuel Macron a remis, ce mardi, sa démission du gouvernement. Après une rencontre à l'Elysée avec François Hollande, le fondateur du mouvement En Marche! a donné un discours depuis Bercy. "Je souhaite entamer une nouvelle étape de mon combat et construire un projet qui serve uniquement l'intérêt général", a-t-il expliqué. L'ancien ministre de l'Economie a ensuite indiqué vouloir rassembler autour de lui tous ceux et celles qui se retrouvaient dans son projet "quelle que soit leur sensibilité politique... Читать дальше...

Emmanuel Macron a annoncé ce mardi sa démission du gouvernement. Le ministre de l'Economie a quitté le ministère avec un bilan surtout marqué par la loi Macron, parfois qualifiée de fourre-tout. L'une des principales mesures du texte a été la libéralisation du marché des autobus, qui ont accueilli trois millions de passagers et créé 1.500 emplois dans le secteur en un an. L'autre mesure emblématique a été l'ouverture des magasins le dimanche, qui a divisé les salariés.

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll a réagi ce mardi à la démission d'Emmanuel Macron de son poste de ministre de l'Economie. "Quand on est au gouvernement, on travaille dans une équipe en fonction d'un programme qui a été présenté aux Français. On fait face aussi à l'actualité, aux difficultés", a-t-il estimé. "Il est souvent plus facile de dire ce qu'on n'est pas mais beaucoup plus difficile de dire ce que l'on est", a-t-il aussi lâché sans donner plus d'explications.

Après avoir présenté sa démission à François Hollande, Emmanuel Macron a fait un discours à Bercy, ce mardi. Il a expliqué les raisons de son départ en confiant avoir "touché du doigt les limites de notre système politique". L'ancien ministre de l'Economie a regretté de devoir faire "des compromis de dernière minute car le travail d'explication est rarement mené". Le système politique "fait la part belle aux peurs des uns et des autres à défaut d'avoir construit un consensus idéologique de fond", a-t-il ajouté. Читать дальше...

Apolline de Malherbe, éditorialiste politique de BFMTV, a commenté mardi la démission d'Emmanuel Macron du gouvernement. "Il a échappé à François Hollande et Manuel Valls" en dictant "lui-même le rythme auquel il voulait décider de partir", a souligné notre journaliste. "Jusqu'à la dernière minute, François Hollande aura espéré qu'il allait pouvoir garder Emmanuel Macron comme une sorte d'acquis voire même l'utiliser pour sa propre campagne", a-t-elle expliqué.

En août 2014, Emmanuel Macron devient ministre de l'Economie, une volonté de François Hollande. Les deux hommes se connaissent depuis 2010. A l'époque, Emmanuel Macron conseillait le président et l'avait impressionné par sa vitalité et sa connaissance des dossiers. Propulsé à Bercy, il n'a pas tardé à montrer des signes d'indépendance, mettant sa loyauté à mal. En avril, il s'est écarté du gouvernement en créant son propre mouvement politique En Marche!. Après sa démission annoncée ce mardi, François... Читать дальше...

A défaut d'université d'été rassemblant tout le parti, les socialistes fidèles à François Hollande étaient réunis à Colomiers hier soir autour du Premier ministre. Manuel Valls qui a abordé, entre autres, la question du voile.... malgré les réticences de ses collègues.

Le Premier ministre s'en est violemment pris à Nicolas Sarkozy lundi, lors du meeting de la rentrée de la majorité à Colomiers, évoquant notamment la "menace considérable" représentée par l'ancien Président. Manuel Valls a également réaffirmé son attachement indéfectible à la "liberté" des femmes.

"Marianne a le sein nu parce qu'elle nourrit le peuple. Elle n'est pas voilée parce qu'elle est libre. C'est ça la République". C'est par ces mots que Manuel Valls a réaffirmé son attachement à la liberté des femmes ce lundi, lors du meeting de rentrée du gouvernement à Colomiers, près de Toulouse. Pour le Premier ministre, "une société démocratique et libre se juge aujourd'hui sur la place des femmes".

Invité ce mardi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Jean-Luc Mélenchon a reproché à François Hollande et Nicolas Sarkozy d'être "chanoine de Latran" (membre du clergé au service de l'Église), alors que "tous deux font des proclamations sur la séparation de la religion et de la politique".

Invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi sur BFMTV et RMC, Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui de l'arrêt des négociations du Tafta annoncé par Matthias Fekl, secrétaire d'Etat au commerce extérieur. "J'ai été le premier à avoir lancé cette bataille en 1996. Si cela est vrai, c'est une grande victoire", a déclaré le candidat à la présidentielle. Cependant, Jean-Luc Mélenchon "se méfie" du nouveau traité qui devrait être signé avec le Canada. Il le qualifie de "cheval de Troie".

Invité ce mardi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Jean-Luc Mélenchon s'est dit favorable à "une coalition universelle" pour lutter contre Daesh en Irak et en Syrie, déplorant la forme actuelle du conflit. "C'est une guerre de gazoducs et d'oléoducs", a estimé le candidat à la présidentielle. "C'est la forme traditionnelle des batailles humaines pour s'approprier les richesses", a regretté le fondateur du parti de gauche.

Invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi sur BFMTV et RMC, Jean-Luc Mélenchon a exprimé son ras-le bol envers la polémique du burkini notamment. "Foutez-nous la paix avec vos histoires de religion, la France ne va pas passer son temps à discuter de ça", explique-t-il avant d'ajouter que la pratique de la religion est "personnelle" et qu'elle doit le rester.

Lors de la conférence de rentrée de la CGT ce mardi, le secrétaire général n'a pas manqué de réagir à l'annonce du départ d'Emmanuel Macron du gouvernement. "La carrière l'emporte sur l'intérêt collectif", a déploré Philippe Martinez.

Jean-Pierre Raffarin a réagi ce mardi midi à l'annonce de la démission d'Emmanuel Macron. "Un départ de ministre est toujours un problème pour un gouvernement, surtout dans une période aussi difficile qu'aujourd'hui", a estimé l'ancien Premier ministre à la sortie de la conférence des ambassadeurs. "C'est naturellement pour notre économie un problème supplémentaire", a ajouté le sénateur LR.

Emmanuel Macron s'apprête à donner sa démission ce mardi à François Hollande, lui qu'il l'a propulsé dans sa carrière politique en le nommant ministre de l'Économie. "Ça signe l'affaiblissement incroyable du président de la République", a réagi le député et frondeur socialiste Laurent Baumel sur BFMTV.

Christian Paul a réagi ce mardi à l'annonce de la démission d'Emmanuel Macron. Pour le député PS, frondeur, la démission du ministre de l'Economie est "une désertion". "Emmanuel Macron va avoir un problème démocratique vis-à-vis des Français. Il doit rendre compte de la politique du gouvernement, une politique qu'il a soutenue", a-t-il ajouté sur BFMTV.

Après des mois de rumeurs, la démission d'Emmanuel Macron du gouvernement est attendue pour ce mardi après-midi. Un départ que le ministre de l'Economie a annoncé un peu plus tôt dans la journée à ses collaborateurs. Interrogée sur le sujet par BFMTV, Axelle Le Maire, sa secrétaire d'Etat chargée du Numérique a répondu, l'air taquin, ne pas savoir "si on a reçu les cartons" à son cabinet.

Mathieu Hanotin, député PS de Saint-Denis, lance une pétition contre la nomination de Jean-Pierre Chevènement à la tête de la fondation pour l'islam de France. En cause notamment, les propos tenus par l'ancien ministre sur Saint-Denis.