Honneurs
C’est un parfait hasard si le Sommet de la Francophonie se tient, les 11 et 12 octobre, à Érevan en Arménie, pays des parents de Charles Aznavour. Une quarantaine de dirigeants s'y sont retrouvés pour définir les orientations de la langue française et assurer son rayonnement dans le monde. À cette occasion, Emmanuel Macron a naturellement célébré la mémoire de celui qui « représentait partout le monde francophone », décédé le 1er octobre à l’âge de 94 ans. Il a également évoqué l’excitation du géant de la musique française qui, il y a encore 15 jours, se faisait une joie de participer à ce Sommet, « un rendez-vous avec notre langue française ».
« Sa première langue était l’arménien. Sa deuxième le géorgien. Il n’y a pas un Français qui ne le cite pas comme un des plus grands poètes contemporains », a déclaré le président de la République. Ce dernier a dépeint le chanteur comme un ambassadeur de l’Arménie. « Il nous avait appris à admirer, à aimer, votre peuple singulier, courageux, indépendant », a rappelé le chef de l’État avant de rendre hommage au combat de l’interprète de « Emmenez-moi » pour la reconnaissance du génocide arménien.