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Après l'attaque chimique, une intervention militaire contre Bachar al-Assad est-elle toujours possible?

INTERNATIONAL - "Acte odieux" pour la Maison Blanche, "crime contre l'humanité" en Turquie, "massacre" pour François Hollande... Depuis l'attaque aux armes chimiques qui a fait 86 morts près de la ville de Khan Cheikhoun en Syrie mardi 4 avril, les réactions outrées des dirigeants internationaux se multiplient.

Elles se sont poursuivies ce mercredi 5 avril, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'Onu. L'ambassadrice américaine Nikki Haley y a clairement fustigé Moscou pour n'avoir pas su tempérer son allié syrien. "Combien d'enfants devront encore mourir avant que la Russie ne s'en soucie?", a-t-elle lancé.

"Quand les Nations unies échouent constamment dans leur mission d'action collective, il y a des moments dans la vie des Etats où nous sommes obligés d'agir nous-mêmes", a encore martelé Nikki Haley. Elle s'est cependant bien gardée d'expliciter ce qu'elle entendait par une action unilatérale, même s'il s'agit là d'une des déclarations les plus fortes des Etats-Unis depuis longtemps sur le conflit syrien.

Vont-elles pour autant aboutir à une action concrète sur le terrain contre Bachar al-Assad, sur lequel Donald Trump a reconnu ce mercredi avoir "changé d'avis"? Rien n'est moins sûr.

En 2013, le massacre de la Ghouta avait soulevé l'opinion mondiale et marqué par conséquent le moment où la probabilité d'une intervention occidentale en Syrie contre Bachar était la plus haute. La France était alors à quelques heures d'intervenir.

L'attaque de Khan Cheikoun est la deuxième plus meurtrière depuis. Et pour certains spécialistes, comme Olivier Lepick, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique et spécialiste des armes chimiques, elle peut même s'apparenter à un "nouveau Ghouta". "Ca y ressemble étrangement et sinistrement. Tant par la nature de l'agent, les tableaux cliniques et le nombre de victimes qui laissent à penser qu'il s'agit encore une fois d'un neuro-toxiques, que par le mode opératoire, c'est-à-dire un bombardement aérien, qui font effectivement penser à août 2013 et la Ghouta", précise-t-il au HuffPost.

Ce mercredi, Moscou a sans surprise pris la défense de son allié syrien, indiquant que les émanations chimiques étaient dues à un bombardement du régime syrien sur un "entrepôt terroriste" contenant des "substances toxiques". Un argument qui ne convainc pas à l'international, et ce d'autant plus que depuis 2013 les attaques chimiques se sont multipliées sur le territoire syrien, sans susciter de réaction de l'Occident cependant.

L'invisible "ligne rouge" américaine

Le 20 août 2012, après des premiers soupçons d'utilisations d'armes chimiques en Syrie, Barack Obama mettait en garde la Syrie: l'utilisation des armes chimiques était une "ligne rouge" à ne pas franchir, sous peine de représailles (jamais précisées).

L'expression est restée, peut-être au détriment de l'ancien président. Car en 2013, lors du massacre de la Ghouta, les Etats-Unis (et la France avec eux) se sont finalement contentés d'un accord avec les Russes sur la mise sous contrôle puis la destruction de l'arsenal chimique syrien, et la "ligne rouge" de Barack Obama est vite devenue "la ligne rouge en pointillée", voire "la ligne rouge à l'encre effaçable", moquée aux Etats-Unis et dans le monde.

Dans une interview accordée à Antoine Viktine pour son documentaire "Bachar, moi ou le chaos" et publiée en intégralité sur Le HuffPost, le général Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, revenait d'ailleurs il y a quelque mois sans concession sur la gestion américaine des armes chimiques et du massacre de la Ghouta.

"La première mauvaise décision était de dire qu'il y avait une ligne rouge. On ne joue pas aux cartes en dévoilant ses atouts. (...) Parce qu'ensuite, si vous n'agissez pas, vous perdez le respect et la crédibilité dans un monde qui, honnêtement, ne fonctionne que par la force", expliquait celui qui était alors un des principaux conseillers du candidat Trump à l'international:

L'éventualité d'une intervention américaine en Syrie semble donc très éloignée depuis l'élection de Donald Trump. Car le président américain, (très) moyennement passionné par les questions internationales, a récemment donné un nouvel aperçu, encore plus tranché, de ses ambitions concernant Bachar al-Assad.

"Il faut choisir ses batailles (...), il faut changer nos priorités, et notre priorité n'est plus de rester assis là, à nous concentrer sur faire partir Assad", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley le 31 mars. La messe est dite: s'ils condamnent l'attaque de Khan Cheikhoun, hors de question pour les Etats-Unis de s'impliquer davantage sur la question.

Le président Donald Trump a tout de même dénoncé l'attaque de mardi avec force, en estimant qu'elle avait "franchi de nombreuses lignes". Une allusion à la fameuse "ligne rouge" que s'était fixée son prédécesseur.

De l'intervention française imminente à une enquête

"Comme à la Ghouta le 21 août 2013, Bachar al-Assad s'en prend à des civils en utilisant des moyens bannis par la communauté internationale. Une fois encore le régime syrien va nier l'évidence de sa responsabilité dans ce massacre. Comme en 2013, Bachar al-Assad compte sur la complicité de ses alliés pour bénéficier d'une impunité intolérable." Dans un communiqué diffusé quelques heures après l'attaque, François Hollande n'a pas mâché ses mots, s'en prenant directement au président syrien.

Mais sa réaction semble presque passive, comparée à celle qui avait suivi le massacre de la Ghouta. A l'époque, une réunion de crise avait immédiatement été déclenchée au Quai d'Orsay. "Nous avions assez vite le sentiment d'assister à un tournant, car il s'agissait selon toute vraisemblance d'une attaque chimique et du plus grand massacre, depuis le début de la guerre civile en Syrie", confiait Alexandre Ziegler, directeur du cabinet du ministre des Affaires Etrangères, au Monde.

En comparaison, la demande française d'une enquête de l'ONU perd toute sa valeur. "Tout le monde sait que les Etats-Unis sont le seul pays capable de créer une coalition conduisant à une intervention militaire ou même à des frappes de représailles. A partir du moment où il n'y a pas de volonté américaine, il y a un alignement des planètes européennes sur cette position. Ce qui fait qu'aujourd'hui, la crédibilité d'une réplique militaire est proche de zéro", analyse Oliver Lepick. "Et si vous y rajoutez la protection de l'allié russe, on a l'explication de la passivité et de l'absence de volonté de l'Occident à intervenir, y compris après des événements aussi gravissimes que celui qui s'est déroulé hier."

En 2013, la France avait également pu compter sur le soutien -dans les premiers jours- du britannique David Cameron, qui s'était finalement retiré, faute d'accord de la Chambre des Communes. Depuis, si le gouvernement a changé, sa position reste sensiblement la même. Là encore, au-delà des déclarations de Boris Johnson, ministre des Affaires Etrangères, peu de chance de voir Theresa May prendre position. Quant à l'option d'une intervention en solitaire de la France, elle est "totalement inenvisageable" pour Oliver Lepick.

Une enquête, et puis c'est tout?

"Si on excepte les grandes déclarations de principe des dirigeants européens, légitimement choqués, qui dénoncent cette violation à la fois du droit international, des droits de l'homme et du droit de la guerre , je pense que cela va s'arrêter là et se conclure par une enquête de l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) qui dénoncera la réalité de cette attaque chimique. Il n'y aura pas d'intervention ou de représailles qui prendront une forme militaire", avance Olivier Lepick.

En 2013, le virage amorcé par le massacre de la Ghouta s'était finalement soldé par l'accord russo-américain conclu par Serguei Lavrov et John Kerry. La Syrie avait alors émis une liste de plusieurs substances toxiques à détruire, sans y inclure le chlore. Cette substance pourrait-elle être responsable des décès de l'attaque de mardi? Non, selon Olivier Lepick, qui précise que dans cette attaque, "on s'oriente plus vers un agent similaire à ceux utilisés à la Ghouta". Agent qui aurait donc dû être détruit.

Pour l'instant, seul l'Iran, qui soutient le régime de Bachar al-Assad, a émis la possibilité que la substance chimique responsable puisse avoir été la propriété des groupes terroristes, et non de Bachar al-Assad. La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghassemi, a ainsi mis l'accent sur "le transfert, le stockage et l'utilisation d'armes chimiques par les groupes terroristes en Syrie" dans le passé. L'Iran estime qu'après le "désarmement chimique du gouvernement syrien (...) ignorer la nécessité de procéder au désarmement chimique des groupes armés terroristes nuit au processus de désarmement de la Syrie", a ajouté la porte-parole.

Assuré d'éviter une intervention militaire, voire même une simple condamnation effective, le régime de Bachar al-Assad ne semble donc pas avoir grand-chose a redouter du projet de résolution de l'Onu de ce mercredi, d'ores et déjà jugé "innaceptable" par Moscou. Pour Olivier Lepick, l'attaque de Khan Cheikhoun s'apparente même à un véritable pied-de-nez: "C'est comme avec un enfant, quand vous lui dites de ne pas toucher à la tarte aux fraises, qu'il met la main dessus et que vous ne réagissez pas. La baffe, il faut la mettre immédiatement. (...) Je pense que le régime a totalement conscience -et on ne peut pas lui donner tort- que la protection russe lui assure une totale impunité."

Et l'impuissance manifeste de la communauté internationale, ajoutée aux récentes déclarations du gouvernement Trump, pourraient même faire le jeu du président syrien, à en croire John Kerry. "Bachar al-Assad et ses amis, les Russes, ont pris bonne note de ce que les Américains ont dit", a ainsi affirmé le sénateur républicain sur CNN. "Je suis sûr qu'ils ont été encouragés de savoir que les Etats-Unis se retirent et cherchent un nouvel arrangement avec les Russes. C'est un autre chapitre honteux de l'histoire américaine et c'était prévisible."

Lire aussi :

Attaque "chimique" en Syrie: la Russie disculpe Damas

Hollande dénonce la "responsabilité" d'Assad dans le "massacre à l'arme chimique"

"Pour ne pas laisser mourir les Syriens, il est urgent d'engager une intervention militaire"

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