Bon nouvel an bouddhique 2567 !
Marigny. Le nouvel an boudhique dignement fêté. Un temps estival, des installations extérieures, décorées de couleurs vives, prévues d’un côté pour la nourriture de l’esprit et de l’autre pour celle des corps, des stands où se rafraîchir, sans oublier le stuppa, structure architecturale bouddhiste globalement conique, mais confectionné de sable à Marigny, et où des fidèles ont planté un petit drapeau avant de faire un vœu… Tout concordait pour que le passage de l’année 2566 à 2567 soit un beau moment pour les bouddhistes de Marigny.
Entre les deux barnums se dressait une sorte de présentoir où se pressaient de nombreuses statues de Bouddha sorties du temple marignyssois après avoir été lavées, côtoyant quelques autres appartenant à des fidèles. Elles ont été aspergées par qui le souhaitait, pour s’attirer des faveurs avec l’eau parfumée d’Eau de Cologne, de citrons et de fleurs. C’est en ce seul jour de l’an bouddhique que les femmes ont le droit de toucher une statue de Bouddha.
Nombreux étaient les adeptes qui avaient fait le déplacement, certains venant de très loin. Après la matinée passée avec cérémonie religieuse, prières et long défilé d’offrandes, venait le temps des repas d’abord pour le bonze Phonexay Souvanhnaphoum, et ensuite pour les fidèles.
Le Jour de l’An étant aussi la fête de l’eau destinée à être aspergée plus ou moins abondamment entre fidèles à des fins purificatrices, beaucoup ne se sont pas privés d’assainir leur prochain.
Il était alors temps pour les gracieuses danseuses Oulayphone, Thyampa et Southsala, venues spécialement du Jura, d’interpréter plusieurs danses sacrées, aux sons d’une envoûtante musique laotienne.