Des municipales sous tension pour LREM
Si une bonne trentaine de députés LREM sont prêts à abandonner leur mandat national pour diriger un exécutif local, des ministres visent également des mairies, avec des motivations parfois très variées. En effet, certains, voulant simplement asseoir une domination du parti du président Macron, ne quitteront pas leur poste en cas de victoire, et il sera impossible de cumuler. Revers de ce grand écart, le mécontentement au niveau national s'est déplacé sur le terrain. Les locaux LREM sont régulièrement la cible d'une colère bien locale, comme ce fut le cas au Havre chez le candidat Édouard Philippe, ou à Tourcoing, fief du ministre Gérald Darmanin.À Paris, Nice, Lyon ou Marseille, la République en marche risque la division. Une tension cristallisée par la campagne parisienne, qui a vu se déchirer Cédric Villani, finalement écarté du parti, et Benjamin Griveaux, avant que ce dernier soit remplacé par Agnès Buzyn après un scandale autour de vidéos intimes.