« Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d’autre », disait Paul Éluard. C’est peut-être cela qui s’exprime au fond depuis la victoire de l’équipe de France au Mondial, un besoin inassouvi, devenu si rare, de pouvoir profiter à fond d’un trop-plein d’allégresse. Dimanche soir, à nouveau hier avec le retour des Bleus en France, la nuit s’est étirée et le jour la prolonge pour se compter nombreux, forts et joyeux dans la rue, se parler même sans se connaître, se côtoyer sans barrières sociales... Читать дальше...