Les «surmusulmanes» ou le fondamentalisme au féminin
L’envahissement de l’espace public algérien par la religion — accéléré depuis les années 1990 et l’apparition du Fis dissous — a induit des pratiques islamistes qui ont donné naissance, à leur tour, à des néologismes dont celui désignant les «surmusulmanes». Ce terme inspiré de ce que le psychanalyste tunisien Fethi Benslama désigne «surmusulman» pour décrire le musulman radical observé en France, professeure Bouatta Cherifa, de l’université Alger 2, l’a re-convoqué à l’occasion d’une communication... Читать дальше...