La députée Laurence Vanceunebrock propose de créer une antenne de la faculté de médecine à Montluçon (Allier)
La parlementaire Laurence Vanceunebrock (Renaissance) a lancé ce vendredi 13 mai sa campagne, avec la volonté de prolonger son mandat de cinq ans. Le dernier, annonce-t-elle.
La députée de la deuxième circonscription, Laurence Vanceunebrock (Renaissance), a tenu sa première réunion publique, vendredi 13 mai, devant une trentaine de personnes, à l’hôtel de ville de Cérilly.
Une antenne de la fac de médecine à MontluçonL’ancienne gardienne de la paix, âgée de 52 ans, candidate à un deuxième et « dernier mandat », fait de la santé le premier de ses sujets prioritaires. « Nous avons libéré le numerus clausus mais les facultés de médecine ont des difficultés à accueillir plus d’élèves et ne peuvent pas pousser les murs. Pourquoi ne pas créer à Montluçon une antenne de la faculté de Clermont-Ferrand ? Cela pourrait donner envie aux élèves de rester », soumet-elle.
La députée est également favorable à l’obligation pour les futurs élèves de s’installer dans des territoires sous-dotés « pendant trois à cinq ans » à la fin de leurs études ou au salariat des médecins dans des centres de santé, prenant l’exemple du conseil départemental de la Saône-et-Loire.
Le dossier RailcoopLaurence Vanceunebrock considère par ailleurs la sécurité, l’agriculture, la transition énergétique et le train comme des thèmes qui comptent plus que d’autres. Elle veut continuer à « mettre la pression sur le gouvernement » pour l’entretien des lignes ferroviaires, rappelant que de l’argent a été mis sur la table pour des travaux d’entretien sur la portion Bourges-Montluçon.
Son « grand regret » est pour le Bordeaux-Lyon, dont le projet porté par l’association Railcoop est pour le moment reporté. « D’après Bercy, il existe un problème de statut. Il est dommage d’ouvrir la concurrence et de permettre à une société italienne de faire rouler des trains dans le Sud et qu’on ne puisse pas aider Railcoop », affirme-t-elle.
Elle a choisi pour suppléant Thierry Paulhac, absent hier, qui a la particularité d’avoir un profil à la fois de financier, de chasseur et d’agriculteur.
« Comme ces sujets ont eu un retentissement médiatique important au niveau national, poursuit-elle, la population a eu l’impression que je ne faisais que ça. »Un simple miroir déformant ? « Je veux bien faire mon mea culpa sur ma communication, glisse-t-elle, mais je suis aussi fière d’avoir fait voter à l’unanimité la loi contre les thérapies de conversion, que d’avoir œuvré pour empêcher la fermeture d’une classe à Ainay-le-Château ou d’avoir apporté ma pierre à l’édifice pour le Tep-scan à Montluçon. »
Michaël Nicolas et Guillaume Bellavoine