400 personnes au cinéma le Sénéchal à Guéret pour l’avant-première du film Kaamelott
À la veille de l’instauration du pass sanitaire dans les cinémas, 400 personnes ont rempli le Sénéchal à Guéret pour l’avant-première de Kaamelott.
Ils ont attendu le retour de Kaamelott pendant dix ans, ce n’est pas l’instauration de nouvelles règles sanitaires qui allaient décourager les aficionados de la table ronde de retrouver les aventures d’Arthur, Guenièvre, Karadoc et Perceval. Mardi soir, 400 personnes ont assisté au Sénéchal à Guéret, à l’avant-première de Kaamelott : Premier Volet, suite de la série culte réalisée par Alexandre Astier.
Le cinéma le Sénéchal avait préparé son coup, avec trois séances qui se sont enchaînées de 18 heures à une heure du matin. « Au vu des entrées, il fallait bien ça », d’après Christophe Bréchard, directeur du cinéma. Le public, une majorité dans la tranche des 20-45, « ne fait pas parti des plus vaccinés », remarque Christophe Bréchard. À la veille de l’instauration du pass sanitaire dans les lieux de culture et de loisirs, les spectateurs ont pu réserver les dernières places avant les restrictions.
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Pass sanitaire limité aux séances du soirNéanmoins le cinéma le Sénéchal reste ouvert aux non porteurs du pass pour les séances de 15 heures et 18 heures « Nous avons fait le choix d’instaurer une limite de 49 personnes par salle les après-midi », explique Christophe Bréchard. « On part complètement dans l’inconnu, mais on se donne une semaine d’observation » poursuit le directeur du Sénéchal, afin de voir comment le personnel et le public s’adaptent.
« C’est assez contraignant, ce n’est pas notre métier, nous ne savons pas comment faire… », rappelle Christophe Bréchard qui a dû déployer du personnel supplémentaire pour procéder aux contrôles. Une phase d’adaptation qui débute dans les lieux de loisirs et de culture accueillant plus de 50 personnes. Les exploitants qui se refusent à appliquer les règles risquent 1.500 euros d’amende tandis que les personnes qui refusent de présenter leur pass encourent 135 euros d’amende.
Raphaëlle Lavefve