Notre journaliste a vécu son premier festival de théâtre de rue d'Aurillac et voici ce qu'il en a pensé
A l'occasion de la 34e édition du Festival international de théâtre de rue d'Aurillac, j'ai assisté à l'événement pour la première fois. Après quatre semaines de découverte, voici mon bilan.
Première année à Aurillac et donc premier Festival de théâtre de rue. Natif de la région lyonnaise, je n'avais jamais entendu parler de cet événement aussi coloré que culturel. Une première qui pourrait en appeler d'autres...
Une questionMais à quoi ça sert, le festival ? Avant le début du théâtre de rue, je ne mesurais pas son importance. N'étant pas du tout au fait de cet événement, j'avoue m'être questionné sur le but, l'utilité du festival. A quoi bon ? Pour quoi faire ? Est-ce que cela intéresse réellement les gens ?
Des ambiancesDès le début du festival, j'ai pu me rendre compte de l'importance de celui-ci. Les rues bondées, les spectacles sauvages à des endroits insolites, le folklore. Oui, Aurillac est une ville qui peut s'éveiller tôt le matin et se coucher tard le soir comme les grandes métropoles françaises.
La cérémonie d'ouverture a été l'occasion de voir des sortes de yetis prendre des spectateurs dans leurs bras.
Un melting-potPunks à chien, red punks, teufeurs, roots, mais aussi familles avec enfants, campeurs... Les festivaliers viennent du monde entier mais aussi, et surtout, de tous les milieux sociaux. Un véritable melting-pot où les barrières n'existent pas et qui fait forcément plaisir à voir.
Une sacrée pubLa ville d'Aurillac est connue, à tord, pour être la ville la plus froide de France. Les quatre jours chauds et ensoleillés sur la capitale cantalienne ont permis de tordre le cou à cette rumeur. Et ce ne sont pas les litres d'eau (et de bières) ingurgités durant le festival qui diront le contraire.
Un coup de coeur : Soul projectS'il fallait retenir un spectacle sur ces quatre jours, je choisirais Soul Project du groupe du même nom. Un show réalisé par une compagnies de cinq danseurs qui a enflammé le parvis de Notre-Dame-aux-Neiges (pastille 52), tous les jours de la semaine, à 18 heures.
— La Montagne Aurillac (@lamontagne_15) August 22, 2019Une surpriseTous les festivaliers en ont entendu parler. WAMS (Where Are My Socks) des Five Foot Fingers a animé, surpris et amusé les spectateurs à 22h15 à la pastille 32, parking Paul-Doumer. Et si vous n'êtes pas allés les voir, pensez-y l'année prochaine, vous en prendrez plein les yeux...
Une conclusionLa 34e édition du Festival de théâtre de rue d'Aurillac, c'est déjà fini mais cela aura été l'occasion pour moi de découvrir un événement unique, dans le Cantal et en France. Avec une ambiance bien particulière, cela vaut pourtant le coup. Alors balayez vos a priori et prenez rendez-vous pour 2020. C'est certain, vous ne le regretterez pas.
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Lucas Robelin