La Direction départementale des territoires confirme la présence du loup dans le Cantal
« Il y a un ou des individus dans le Cantal, sur le secteur des monts du Cantal. » La Direction départementale des territoires confirme la présence du loup dans le département mais refuse de se prononcer sur les causes de l'attaque d'un troupeau d'ovins qui s'est produite dans la nuit de jeudi 2 mai à vendredi 3 mai, à Collandres.
À la suite de l'attaque subie par Denis Brugière, dans la nuit de jeudi 2 mai à vendredi 3 mai, à Collandres, qui a provoqué la mort de 21 brebis et agneaux, la Direction départementale des territoires (DDT) dit n'avoir « aucune idée » sur les causes de ce dramatique événement. « Il faut attendre les résultats de l’expertise, avant de se prononcer », estime-t-on, du côté de l’administration.
En revanche, la DDT confirme la présence du loup dans le Cantal. « Il y a des indices de présence, des analyses génétiques… Il y a un ou des individus dans le Cantal, sur le secteur des monts du Cantal, mais on n’a plus rien sur l’Aubrac depuis six mois. On n’a pas d’éléments pour dire combien d’individus. On a des analyses génétiques qui ont révélé que c’était du loup d’origine transalpine ».
À partir de là, que va-t-il se passer ? Pas en mesure d’annoncer quelque chose de concret, la DDT dit être en attente d’un arrêté ministériel sur le sujet du loup, mais rien d’officiel.