"Sans lutte, il n'y aura rien" : Marie-Thérèse Coinaud et Sylvie Sicard se présentent en Corrèze sous la bannière Lutte ouvrière

Si pour la majorité des partis de gauche, 1936 symbolise l’union de la gauche et le gouvernement du Front Populaire faisant barrage à l’extrême droite, du côté de Lutte ouvrière, on s’y réfère pour parler des mouvements de grèves et des grandes mobilisations ouvrières. « Sans lutte, il n’y a rien », résume Marie-Thérèse Coinaud, militante depuis plus de 50 ans et candidate du parti dans la première circonscription de Corrèze.

Être élu pour organiser la lutte

Sylvie Sicard se présentera, elle, dans la circonscription de Brive. Les deux candidates Lutte ouvrière ont été présentées, ce samedi 22 juin, lors d’une conférence de presse, à Brive. « Des militants ouvriers révolutionnaires à l’Assemblée nationale seraient utiles aux travailleurs. Ils seraient des élus qui ne se transformeraient pas en loyaux gérants de la bourgeoisie, comme l’ont fait à chaque fois les élus de gauche dans les gouvernements auxquels ils ont participé. Ils seraient les yeux et les oreilles des travailleurs », a soutenu Marie-Thérèse Coinaud.

Indexation des salaires sur l’inflation, interdictions de licencier sont les grands axes de campagne du parti longtemps incarné par Arlette Laguiller. « Il est important d’organiser cette lutte pour avoir un véritable parti communiste révolutionnaire. Si on se contente de voter, ça ne changera rien », explique Bruno Ratié, retraité cheminot et suppléant sur la circonscription de Tulle, très critique à l’égard de la candidature de François Hollande.

Et Marie Thérèse Coinaud de conclure. « Il faut en finir avec la société capitaliste qui ne donne rien aux travailleurs »

Pierre Vignaud