Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie : programme, membres de la "mission"... Ce que l'on sait de la venue du Président

Emmanuel Macron est attendu en Nouvelle-Calédonie, ce mercredi 22 mai, alors que l'archipel a été secoué par des émeutes. Voici ce que l'on sait du déplacement présidentiel.

Emmanuel Macron se rend en Nouvelle-Calédonie, ce mercredi 22 mai, alors que l'archipel a été en proie à des violences. Le président de la République doit arriver à Nouméa jeudi matin (mercredi soir heure de Paris) pour y installer une "mission" de dialogue. 

Il est notamment accompagné de Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, les ministres de l'Intérieur et des Armées. L'avion présidentiel a décollé d'Orly, peu après 21 h 30, mardi 21 mai, pour un vol de 24 heures. Il doit atterrir à Nouméa pour une visite d'une journée effectuée par le Président. 

Si le programme exact n'est pas encore connu, des rencontres avec des élus doivent avoir lieu dans un but d'apaisement et d'écoute des acteurs locaux, détaillent nos confrères de Ouest-France. 

Trois autres personnalités dans l'avion présidentiel

Emmanuel Macron a décidé de réunir un congrès fin juin pour entériner un projet de loi concernant le dégel du corps électoral calédonien. Il s'agit de ce texte, permettant aux résidents depuis plus de dix ans d’accéder aux élections provinciales, qui a déclenché des émeutes meurtrières en Nouvelle-Calédonie. La décision de reporter ou non la convocation du congrès ne serait pas prise à ce stade.

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot avait annoncé, mardi 21 mai, qu'Emmanuel Macron installerait une "mission" en Nouvelle-Calédonie, qui ne sera pas composée de personnalités issues du monde politique.

Trois personnes composeront cette mission et sont dans l’avion présidentiel. Ils sont spécialisés dans les domaines de l'économie et de la finance, fin connaisseurs de la société calédonienne et spécialistes des institutions.

Ces personnalités seront présentées depuis Nouméa, précise l’entourage du président de la République. Mais selon le site Politico, il s’agirait de Remi Bastille, Eric Thiers et Frédéric Pottier.