Un nouvel habitat "de demain" sort de terre, rue des Farges, à Clermont-Ferrand
Rue des Farges, à Clermont-Ferrand, la résidence Le clos de Noéline est sortie de terre. Quinze mois de travaux auront été nécessaires au promoteur constructeur GC Immo pour construire les 18 logements imaginés par l’architecte Pierre-Olivier Gaulat.
Jusqu’à 1.100 euros de loyer mensuelAu milieu de la zone résidentielle, le complexe avait pour vocation de se fondre dans le paysage. Les deux petits immeubles de 6 appartements chacun délimitent de part et d’autre une succession de 6 maisons individuelles. « La façade a été pensée comme une succession de différents matériaux (métal, bois thermo chauffé) afin d’éviter le côté linéaire propre à beaucoup de résidences, explique l’architecte. Des toits végétalisés, terrasses ou jardin offrent un cadre adéquat en cette période de pandémie où beaucoup sont à la recherche d’espaces verts. » Comme une autre bouffée d’air, les logements, du T3 au T5 bénéficient tous d’importantes fenêtres avec vue sur la Chaîne des puys.
Le marché de l'immobilier a bien résisté en Auvergne
Pour Grégory Bernard, adjoint à l’urbanisme, présent lors de l’inauguration, jeudi, ce type de logements s’inscrit dans une politique plus large menée par la Ville qui a travaillé étroitement avec GC Immo. « À l’heure où les problématiques écologiques se mêlent au développement immobilier, il faut réfléchir aux logements de demain. Ou comment densifier un peu plus les zones d’habitation tout en préservant leur qualité », résume l’élu.
Avec un marché de l’immobilier tendu, les 18 logements n’ont pas mis de temps à trouver preneurs.
Vendus entre 185.000 euros pour un 55 m2 et jusqu’à 320.000 euros pour une maison, les biens ont intéressé les investisseurs qui les reloueront jusqu’à 1.500 euros par mois. « Beaucoup ont investi pour leur retraite », note Jean-Yves Chazalmartin, à la tête de GC Immo.
Yann Terrat