L'obligation vaccinale a été très suivie en hôpital et Ehpad dans le bassin de Brioude (Haute-Loire)

Les professionnels de santé devaient, ce mercredi 15 septembre, avoir au moins une injection de vaccin contre le Covid pour pouvoir exercer. Très peu manquaient à l’appel dans les établissements de santé du Brivadois.

Qu’il s’agisse des hôpitaux de Brioude et Langeac, des Établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad) publics de Brioude, Paulhaguet, Saugues et des Résidences Saint-Dominique à Brioude, comme de la Maison médicale d’Oussoulx, la quasi-majorité des personnels pouvaient, ce mercredi 15 septembre, tenir leur poste. Ils devaient, pour cela avoir reçu au moins une injection de vaccin contre le Covid. Ceux n’ayant pas remis de document attestant d’un schéma vaccinal complet ou en cours étant pour la plupart des personnes en repos.

97 % des personnels de l'hôpital de Brioude ont présenté leur pass

À Brioude, les personnels du centre hospitalier n’ayant pas encore présenté, à cette date, leur pass sanitaire, représentaient environ 3 % de l’effectif total. Et s‘il s’avérait que ces derniers refusaient la vaccination obligatoire, l’hôpital pourrait fonctionner, comme l’explique le directeur, Marc Vandenbrouck. « Classiquement, toute l’année, le taux d’absentéisme est de 6 à 8 %. » À Langeac, l’ensemble des personnels actuellement en poste présentent un schéma vaccinal complet ou sont en attente d’une seconde injection. À Saugues et Paulhaguet, tout le monde est vacciné.

Myriam Chevalier Bonnour, représentante CGT santé, précisait pour sa part, concernant l’hôpital de Brioude :

Globalement les gens sont vaccinés, bon gré mal gré. Certains sont passés par l’obligation. Il n’y a pas eu de tensions.

Le syndicat a fait le choix, mardi, de ne pas relayer la journée d’appel à l’action pour se concentrer sur celle du 5 octobre. « En plus des revendications nationales, on fera écho aux problématiques locales. »

Beaucoup de pédagogie

Dans les Ehpad des résidences Saint-Dominique, tous les professionnels en poste étaient, selon la directrice, Christine Méténier, « vaccinés ou en cours de vaccination. Nous n’avons pas de problème de planning. » Elle ne cache pas, toutefois, avoir fait face à de l’indécision. « On a fait beaucoup de pédagogie cet été, de l’information. Les vacances ont amené des professionnels à avancer sur leur réflexion. » L’heure est désormais, pour les établissements Mouret et Devins à la campagne de troisième injection du vaccin chez les résidents, dès la semaine prochaine.

Enfin, au centre médical d’Oussoulx, 99 % des personnels satisfaisaient, hier, à l’obligation vaccinale.

Sur l’arrondissement, pour les établissements cités, les réfractaires assumés à la vaccination se comptaient, eux, sur les doigts d’une main.

Pierre Hébrard