L’édifice était déjà fermé au public depuis le mois de septembre dernier
Des mesures de sécurité ont été mises en place dans le bourg après l’effondrement d’une partie de la voûte de l’église.
Des travaux d'urgence pour l'église
Suite à l'effondrement d'une partie de la voûte de l'église, au-dessus de la porte principale, constaté par les élus de la commune, plusieurs mesures de sécurité ont été mises en place. Une interdiction de circulation pour les piétons et véhicules dans un périmètre défini autour l'église Saint-Denis a été fixée par arrêté de Sandrine Morier, maire.
L'édifice avait été préalablement fermé au public depuis le 10 septembre 2020, suite à des fragilités dans la structure constatée par une experte.
Dimanche 4 avril, Sandrine Morier, maire, effectuant une visite de contrôle, a constaté, en entrant, un tas de pierres échues de la voûte principale au-dessus de l'entrée. Un quart de voûte s'est effondré. La gendarmerie présente, ainsi qu'une architecte dépêchée sur les lieux, a fait le constat et a aidé à établir un périmètre de sécurité. Elle a, dans un second temps, maintenu le périmètre de sécurité tant que l'édifice n'est pas étayé au niveau des voûtes principales. Un étayage intérieur des arcs de voutes en transversalité sera de rigueur afin de permettre un maintien de la charpente.
Des mesures conservatoires de la couverture devaient être effectuées prochainement, mais ont été annulées suite au sinistre.
Aujourd'hui l'urgence est de maintenir la structure. « Dès maintenant, il va falloir demander de l'aide au Département et à toutes les instances susceptibles de subventionner cette mise en sécurité. Je demanderai à ce que les subventions initialement prévues pour les mesures conservatoires soient basculées sur la démarche de sécurité », prévoit l'élue.
Risque accru d'effondrementsLe père Benoît, responsable du diocèse pour Notre-Dame de l'Alliance, présent sur les lieux, est en charge de faire remonter les directives. Au cours des jours suivants l'effondrement, s'est tenue une réunion sur site avec l'architecte Audrey Gerard, accompagnée d'un maçon et d'un charpentier, du père Benoît de Masgontier, prêtre de la paroisse Notre-Dame de l'Alliance. S'y sont joints Antoine Paillet et Laurent Poirier, référents patrimoines au conseil départemental et à la Fondation du patrimoine, qui ont apporté leur contribution.
Le constat fait ressortir une forte préoccupation concernant la charpente et la couverture, qui ont fait l'objet de longues discussions n'excluant aucunement les problèmes probablement dus aux mouvements de sol. De plus, le risque d'autres effondrements intérieurs n'est pas écarté.
En substance, une étude globale des désordres, avec l'appui d'un laser, va démarrer dans les prochains jours. Et force est de constater qu'il est impossible de faire travailler des ouvriers en intérieur sans être sûr de la tenue des arcs de voûtes. Le périmètre de sécurité va être réduit sur le haut de l'église. Une première phase d'études et de travaux d'urgences sur l'église avec un chiffrage qui demande à être affiné se met en place. Ces mêmes études serviront aussi pour la mise en place de la deuxième phase « restauration », prévue initialement.
Aujourd'hui, l'urgence est de maintenir la structureLa maîtrise d'ouvrage pour la première phase est en réflexion. Les perspectives de financement de la première phase sont bonnes. « J'ai activé mes réseaux jusque dans le Rhône. Je suis entourée et accompagnée de techniciens très compétents et désireux de m'aider dans les démarches et je les en remercie », se conforte Sandrine Mortier.
L'élue se veut rassurante : « Pour la deuxième phase, la trame de financement est déjà visible depuis plusieurs mois et ne génère pas d'inquiétude car elle se positionnerait au-delà des 80 %, plus une souscription avec la fondation du patrimoine.