Les frères Vauché remettent le Vélorail de Landeyrat sur la voie succès
C’est en 2018 qu’a germé l’idée de reprendre le Vélorial du Cézallier. Alors en perte de vitesse, la structure touristique basée à Landeyrat a trouvé un nouveau souffle après cette reprise. Les trois frères, à la tête de la SARL Vauché ASP, ont su dynamiser la société tout en conservant l’âme de cette activité s’adressantàun public très large, et résolument tournée vers la nature.
Avec pas de moins de 11.000 touristes accueillis lors de la première saison, un chiffre d’affaires de 65.000 €, preuve est faite qu’il yaun avenir pour le Vélorail du Cézallier. Mais pas question pour autant de s’endormir sur ses lauriers. Comme dans toute entreprise, s’assurer de la longévité, et de la réussite, repose avant tout sur sa capacité d’investissement. Le Velorail accueille plus de 10.000 visiteurs.
Ainsi, pour la saison 2019, les jeunes entrepreneurs ont décidé de moderniser le matériel et d’équiper d’une assistance électrique quatre de leurs vélos.
Une technologie appréciée des utilisateurs qui empruntent les parcours vallonnés, sur 6 à 23 kilomètres de voie ferrée, entre les gares de Landeyrat et Allanche. D’ailleurs, les frères Vauché ont d’ores et déjà prévu d’augmenter de deux unités le nombre d’engins électriques courant 2020 d’un parc composé de quarante vélos. Le reste des sommes investies concerne la maintenance du matériel. Pour faire fonctionner la structure sept jours sur sept et accueillir le public sur les mois de juillet et août, les entrepreneurs ont également embauché deux saisonniers.
Le restant de l’année, du printemps à l’automne, « nous assurons tous les trois à tour de rôle l’ouverture du Vélorail », explique Pierre Vauché, employé d’une société clermontoise spécialisée dans l’événementiel. Car tous ont un emploi. C’est donc sur leur temps de repos qu’ils garantissent au Vélorail des jours d’ouverture réguliers. Si Sébastien Vauché travaille comme garçon de café à Paris, Arnaud, le cadet, achève dans quelques mois des études d’infirmier. Un investissement personnel à la hauteur de leur passion pour le Cantal en général, et le Cézallier en particulier.
David Allignon