La Cité des talents, à Clermont-Ferrand, combine leurs études avec leur passion

Une vraie maison des sports. Basket, lutte, volley… Vingt-six pratiques sportives étaient mises en avant, mardi dernier, à la Maison des sports de Clermont-Ferrand. Soit le nombre de disciplines pouvant être exercées dans cette formation. La Cité des talents a planifié cet événement pour réunir ses près de 450 jeunes adhérents.

Parmi eux, Melvil, élève de terminale STMG et champion de France de squash. Il a rejoint la Cité des talents il y a trois ans et a pu bénéficier des installations proposées. “Pour le squash, il y a un très bon centre d’entraînement”, confie-t-il. “Les aménagements horaires avec mon lycée m’ont permis de m’entraîner tous les jours et de progresser. Je suis passé de cinq heures d’entraînement par semaine à près de dix heures”.

Ces agencements d’emploi du temps contribuent à combiner l’école à la pratique sportive ou artistique. “Sans ces aménagements, ce serait hyper délicat”, affirme Inès, en double cursus jazz et danse classique. “J’aurais, sinon, des cours au lycée en même temps que ceux de danse. Alors que là, je sors du lycée à 15 heures et je peux presque danser dans la foulée.”

Un suivi constant

Un aménagement de la journée, certes, mais la Cité des talents offre davantage à ses jeunes. Malek, qui partage son quotidien entre le lycée professionnel et le football, en témoigne. “La structure m’a apporté de la confiance en moi grâce à des préparateurs mentaux. En plus de me faire progresser dans le football, ils m’ont aidé à affronter le regard des gens et à exprimer mes ressentis”.

L’organisation les accompagne dans leur formation en leur ouvrant la porte du monde professionnel. “Elle m’a permis de rencontrer des producteurs et des réalisateurs”, se réjouit Simeï, qui effectue un parcours cinéma à côté de sa première au lycée. “Grâce à la Cité, j’ai pu assister à toutes les séances du festival du court métrage, et même réaliser mon propre film.” Bref, une structure qui leur donne l’occasion de ne pas choisir entre études et passion.

Lucas Durand Marcos