À 15 ans, Alexandre Tchao-Ago est le nouvel espoir de l’Entente Athlétique Aubusson
Encouragé par sa famille, son entraîneur et son club, et après seulement cinq ans d’entraînement, Alexandre Tchao-Ago figure parmi les meilleurs athlètes de sa catégorie.
Les sourires sont larges lorsque l’entourage d’Alexandre Tchao-Ago évoque les performances sportives du jeune homme de 15 ans. « C’est plus qu’un espoir pour le club », s’exclame Yves Orlianges, le président de l’Entente Athlétique Aubusson où Alexandre s’entraîne depuis cinq ans. Il est en tête des bilans français dans sa catégorie. Du haut de son 1,75 m, il a franchi 1,92 m au saut en hauteur. Il est aussi arrivé 7e à la finale nationale « Les points d’or » à Tours les 3 et 5 juillet. Le jeune Creusois est le seul représentant de son département au sein de l’équipe de la ligue de Nouvelle Aquitaine, avec laquelle il est arrivé deuxième à la coupe de France des minimes à Saint-Étienne. Alexandre évoque humblement ses performances.
« J’aime me confronter à des gens plus forts que moi, ça me permet de progresser »
Saut en hauteur, 100m haie, relais 4x60, il peut « toucher un peu à tout ». « L’athlétisme est souvent un travail d’équipe », souligne son entraîneur Antoine Giraud, « Alexandre est un modèle pour les autres, il n’hésite jamais à donner un coup de main ». Une exemplarité qui s’illustre par un travail consciencieux, quatre entraînements par semaine, d’au minimum deux heures et par tous les temps. Avec un an scolaire d’avance, Alexandre était déjà au lycée cette année, il avait donc plus de cours en distanciel que ses camarades de collège qu’il affrontait en compétition. « J’ai pu aménager des créneaux d’entraînement supplémentaires grâce à mes cours en distanciel », raconte-t-il.
Des entraînements facilités par la qualité de l’encadrement, comme le souligne sa mère, Floriane Tchao-Ago.
« Alexandre s’est donné les moyens de ses performances mais il a aussi été encouragé par un club qui sait soutenir ses gamins et entretenir un esprit d’équipe »
Alexandre bénéficie aussi d’une subvention du Conseil départemental destiné aux athlètes de bon niveau, qui lui permet de couvrir le coût de son matériel et les frais de déplacements. Après une saison intensive, le jeune sportif se donne trois semaines de répit avant d’entamer les entraînements chez les cadets à la rentrée.
Raphaëlle Lavefve