Le mal aimé
La campagne de Manuel Valls peine à prendre son envol. L’ancien Premier ministre français s’est lancé, le 25 septembre 2018, à la conquête de la mairie de Barcelone mais serait, d'ores et déjà, le moins apprécié de tous les candidats.
Une enquête d’opinion du journal espagnol El Periodico, publiée jeudi 18 octobre, a révélé que le Français n'obtenait qu’une note de 3 sur 10, le plaçant en cinquième et dernière place du peloton politique. L’excuse de son anonymat en terre catalane ne peut être invoquée car, toujours selon le sondage, sur les 802 personnes interrogées entre le 2 et 4 octobre 2018, 82,3% le connaissent. Soutenu par le parti centre-droit Ciudadanos, Manuel Valls est en revanche crédité de 15,5% d’intentions de vote, ce qui le place en troisième position après l’actuelle maire de Barcelone, Ada Colau (19,5%) et le favori, chef de file de la gauche indépendantiste, Ernest Maragall (23,5%). L’ancien maire d’Évry a donc jusqu'à mai prochain pour convaincre la capitale catalane.