Didier Achalme, élu d'opposition, conduira une liste à Massiac
Elu d’opposition depuis 2014, au sein du conseil municipal de Michel Destannes, Didier Achalme a décidé de conduire, cette année encore, une liste pour les municipales.
Didier Achalme vient d'officialiser sa candidature comme tête de liste à Massiac,« dans la continuité de 2014, car ma volonté de faire bouger Massiac est toujours intacte », explique-t-il. Non pas « que rien n’a été fait, avoue-t-il, mais il faut aller plus loin et plus vite », tout en restant « vigilant sur les finances ».
Je ne veux pas endetter Massiac
Selon Didier Achalme, par ailleurs vice-président du Conseil départemental du Cantal, « ce qui n’est pas incompatible, bien au contraire », « Massiac a des atouts. Mais je ne veux pas qu’elle reste au bord de l’autoroute. Je ne veux pas d’une ville morte. Je serai donc très exigeant auprès de mon adjoint ou conseiller aux animations ». Et d’annoncer d’ores et déjà que « durant six mois de l’année, il y aura une animation par mois, pour lui redonner une vie de village ».Parmi les actions qu’il souhaite également mener, Didier Achalme a bien l’intention « de faire revenir de la population à Massiac » par la maîtrise du foncier et « une réflexion approfondie sur le prix du m2 ». L’emploi est aussi un sujet qu’il souhaite prendre à bras-le-corps, « espérant que la zone du Colombier sera productive », et impulser une « réflexion globale sur comment relancer l’activité économique ». Enfin, l’élu veut jouer la carte de l’éco-responsabilité au niveau municipal, en prônant les énergies renouvelables.Mais Didier Achalme veut surtout miser sur « la participation plus active de la population », en créant, sur les grands sujets, des commissions en trinôme, ouvertes aux habitants.
Sans étiquette« Ensemble pour notre commune » est une liste « sans étiquette », « très neuve », avec les quatre conseillers d’opposition actuels et 15 nouveaux, et « très riche ». « J’ai souhaité un équilibre entre des gens disponibles, des retraités, et des jeunes pour nous aider à faire comprendre les tendances ».
Isabelle Barnérias