Joël Giraud, secrétaire d'Etat en charge de la Ruralité, est venu rencontrer les professionnels du tourisme au Mont-Dore (Puy-de-Dôme)
Le secrétaire d’État chargé de la Ruralité, Joël Giraud, est notamment venu pour évoquer le futur plan d’investissement pour le tourisme en montagne.
Après le Jura et les Alpes, et avant les Pyrénées la semaine prochaine, Joël Giraud a fait étape dans le Massif Central. Le secrétaire d’État auprès de la Ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité était au Mont-Dore, ce vendredi matin, pour rencontrer les acteurs du tourisme et du thermalisme.
Le développement du tourisme, avec les habitantsIl est notamment venu présenter deux programmes : un premier concernant l’ingénierie, l’autre l’investissement en montagne, pour faire face au changement climatique et promouvoir le tourisme dit de villégiature. « En la matière, le Massif Central est en avance car le tourisme vert y est prépondérant par rapport au ski », a-t-il souligné.
Un ski qui pourrait être amené à s’effacer dans les décennies à venir, avec l’évolution du climat.
« Il n'est pas question d’enterrer le ski, mais il faut bâtir un tourisme quatre saisons ».
Une transformation engagée depuis plusieurs années dans le Massif Central, qui possède des atouts et des valeurs portées par les populations qui y vivent. « Il faut imaginer un développement équilibré du tourisme, mais au profit des populations qui habitent sur ce territoire », a insisté Paul-Henry Dupuy, commissaire à l’aménagement, au développement et à la protection du Massif Central. Pour le secrétaire d’État à la ruralité, « faire en sorte qu’il y ait une vraie montagne à vivre ».
Le programme du plan d'investissement à affinerLors d’un séminaire de travail avec de nombreux acteurs touristiques de l'ensemble du Massif Central, de la Loire à la Creuse, et de l'Allier à l'Aveyron, les problématiques environnementale, immobilière, ou de mobilité ont également été abordées.
Pour Brice Hortefeux, président du comité du Massif Central, ce futur plan d’investissement pour le tourisme en montagne, qui devrait comprendre un volet thermal, est une bonne nouvelle. « C’est une annonce positive mais qui doit se concrétiser car il faut investir pour booster la relance », a-t-il insisté. Un comité interministériel devrait se tenir au mois de mai sur la question, afin de définir un programme précis et l’enveloppe dédiée.Maxime Escot