La question politique corse et ses nationalistes entre autonomie et indépendance
Quel statut pour la Corse? La visite d'Emmanuel Macron dans l'île de Beauté en février 2018 remet au premier plan le cas singulier de la Corse, où les élections territoriales fin 2017 ont été remportées par la coalition nationaliste contrôlant la nouvelle collectivité qui se substitue aux conseils départementaux et à la région. Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, notamment, revendiquent l'émancipation voire l'indépendance. S'y oppose le chef de l'État, partisan d'une inscription de la Corse dans la Constitution afin de "reconnaître son identité et de l'ancrer dans la République". Reste un conflit avec le continent vieux de plus de 40 ans, symbolisé notamment par l'assassinat du préfet Érignac en 1998.